Gadhars - Une étude complète
sur Le Ludiste
Paroles recueillies en 823 après Néinnes auprès d'un esclave Gadhar de Pôle. Extrait de ' Les histoires du Pays d'où je viens ' par Julianus Pirius, ethnologue Dérigion rédigeant un travail récréatif sur les légendes Gadhars. On nous appelle les Gadhars, mais on nous refuse ce que ce mot même signifie... On nous enferme dans des camps ou des arènes, on nous utilise et on vante nos mérites... comme on parle d'un chien de compagnie... On discute dans les rues des mérites des gladiateurs à la peau ...Contient : cousin (2)(...) On nous appelle les Gadhars, mais on nous refuse ce que ce mot même signifie... On nous enferme dans des camps ou des arènes, on nous utilise et on vante nos mérites... comme on parle d'un chien de compagnie... On discute dans les rues des mérites des gladiateurs à la peau noire, mais on applaudit quand l'un d'eux tombe sous les coups de boutoirs d'uncousin. On nous murmure des compliments, mais ils ont lieu sur l'estrade des esclaves, quand on compare la blan-cheur de nos dents... Vous nous appelez Gadhars, mais pourtant, vous ne savez rien de nous... Vous ne savez rien de nos rêves, vous ne savez rien de nos ancêtres... Vous ne savez rien de nous... Alors, je vous interroge, vous qui me demandez de vous parler des histoires de mon passé : Avez-vous assez d'encre et de parchemin pour écrire tout ce que j'ai à vous dire ? (...)
Quand à toi, jeune fille aux yeux comme le soleil, tu danse toujours dans ta tour de cristal bleu, comme à chaque fois que tu viens me rendre visite, les nuits où les 3 Soeurs descendent dans la nuit. Je ne connais pas ton nom, ni de quel peuple decousinsont issus tes pères, mais j'aime ton sourire quand tu danse follement et que ton coeur s'emballe... Vous tous, mes autres amis, qui peuplez mes rêves, soyez heureux, car je viens vous rejoindre... Vous tous mes chers amis, vous pour qui j'ai revêtu ce soir les couleurs de la joie et du rêve, soyez heureux... Car cette nuit, marque le moment où je vais mourir... Et je n'en ressens aucune peur, car vous serez là pour m'accueillir... Alors, quand j'aurais rejoins ceux qui m'ont permis de vivre, quand mon maillon aura prolongé la grande liane de mon clan-esprit, je pourrais revenir à mon tour et guider mes fils et mes filles. (...)