Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : ligue (17)(...) Bien que de vagues rumeurs de son existence aient circulées depuis des siècles, la première action officielle de la Confrérie Ecarlate fut l'envoi d'émissaires dans les cours de laLiguede Fer en 573 AC. Voyageant encapuchonnés de rouge, ces étrangers prétendaient être les ambassadeurs de la Terre de Pureté. La plupart étaient d'excellents érudits et sages qui observaient les cours de laLigueoffrant généreusement leur aide à ceux qui en avaient besoin. Ainsi, ils réussirent patiemment à faire leur chemin dans les cours de nombreux nobles des pays du sud jusqu'à des postes sensibles, parfois vitaux. (...)
L'éveil du Grand Royaume A ce point, le conflit qui allait devenir la Grande Guerre de Greyhawk n'était perçu par beaucoup comme une simple dispute régionale - quoique particulièrement violente - entre quelques nations du nord. Les états de laLiguede Fer et ceux autour de Kéolande ne voyaient pas pourquoi ils devraient envoyer de l'aide aux pays assiégés ni pourquoi ils devraient fortifier leurs propres frontières. (...)
Ainsi, quand ses espions lui apprirent qu'Ivid levait d'immenses armées, il envoya des messagers à Nyrond et dans tous les états de laLiguede Fer pour les préparer à la guerre pendant que son peuple consolidait ses propres défenses. Prudent qu'il était, Kevont ne prit pas lui-même le commandement de ses troupes mais le confia plutôt à un chevalier jeune et respecté de tous, l'Honorable Osson de Ferté-Amoneste qui fut alors placé à la tête de la totalité des forces de la Prélature. (...)
Finalement, Osson décida de marcher sur Médégie et de maintenir la pression sur les troupes de l'Empereur. D'autant plus que si les nouvelles se vérifiaient, La Seigneurie des Iles et laLiguede Fer étaient sur le point de s'allier. La flotte des Seigneurs permettrait donc certainement à Osson et aux siens de retourner à Almor après l'hiver, et ainsi de s'échapper à la barbe et au nez des armées d'Ivid. (...)
De même firent les Barons des Mers, alors que la Province du Nord jurait sa fidélité sans faille à son cher Empereur. L'entrée de l'Empereur dans la guerre simplifia une tache de Nyrond et d'Almor - convaincre laLiguede Fer de se joindre à l'alliance. Ainsi, des représentants des états membres de laLigue, de Nyrond et d'Almor se réunirent à Oldred sur invitation d'Archbold III et y signèrent le Pacte de l'Est les alliant contre 'les agressions folles du Grand Royaume'. Le Comté de Urnst signa également ce pacte mais la Théocratie d'Arbonne s'y refusa citant les nombreuses hérésies de Nyrond. (...)
La majorité des troupes de Kéolande franchissait les Lortmils, une petite troupe de Grande Marche arrivait par les Lorridges, quelques elfes de Célène montaient au nord, et laLiguede Fer se rassemblait à Idee et Citadelle. Parmi les forces du mal, Ket était près à fondre sur Bissel, la Marche aux Ossements menaçait Ratik et Nyrond, et les Barons et Seigneurs des Mers se précipitaient vers la Baie de Granfond pour faire cesser les raids des barbares. (...)
Ainsi, les orques s'enfoncèrent dans les montagnes sans trop rencontrer de résistance jusqu'à la Passe de Célène où une coalition de réservistes humains, nains, gnomes, halfelins et elfes mit une halte à leur avancée. La Bataille de la Passe de Célène fut sanglante et longue. Les éclaireurs avancés de laLiguedu Droit (comme les défenseurs se nommèrent) venaient juste d'atteindre un virage de la passe quand ils virent les premiers scouts orques. (...)
Ainsi, dès qu'il le pouvait tout cavalier tentait sa chance et filait comme il le pouvait vers les plateaux et la sécurité de Solandie . De là, le reste de la cavalerie défaite retourna à Almor par laLiguede Fer. Le Commandant Osson ne revint pas et son devenir reste encore un mystère. Le Grand Raid Almorien venait finalement de se terminer. (...)
Quand le Grand Royaume se réveilla, la Confrérie passa à la deuxième phase de son plan : faire pencher la balance en leur faveur. Son dirigeant considérait l'alliance avec certains pays comme vitale. Avant tout, il y avait laLiguede Fer qu'il ne voulait voir ni prospérer ni mourir. Tant que ces états restaient comme ils étaient, ils constituaient un tampon idéal entre la confrérie et le Grand Royaume. (...)
Bien qu'il égalait Ivid dans le mal, le Père de l'Obéissance n'appréciait pas du tout l'Empereur. Grâce à sa position ambivalente dans les plans de la Confrérie, laLigued'Acier reçut des aides et des freins étranges durant la guerre. Ainsi, Citadelle, menacée par les armées de la Province du Sud, reçut des équipements, de l'argent, des conseillers et des mercenaires tous évidement de sources diverses. (...)
Pendant qu'elle défendait Citadelle et donc Onouailles, la Confrérie travaillait ailleurs pour détruire l'unité de laLigued'Acier. Sachant que le Grand Marécage bloquerait toute attaque terrestre, le Père de l'Obéissance ne leva pas le petit doigt quand Osson libéra Solandie . (...)
Sous la direction d'Ivid, les cours du pays étaient peu sensibles aux conseillers de la Confrérie, mais libérées elles les accueilleraient certainement avec joie - du moins pendant quelque temps. Une autre partie de laLiguede Fer avait un intérêt tout particulier pour la Confrérie - la Seigneurie des Iles. Les plans du Père de l'Obéissance nécessitait qu'il contrôle les mers du sud, il était donc vital de capturer une flotte. (...)
La noblesse fut abolie. En bref, la Confrérie Ecarlate modela rapidement ces terres à son image. LaLiguede Fer sous son contrôle et le Grand Royaume sur le point de s'écrouler43, le Père de l'Obéissance passa alors à la troisième phase de son plan. (...)
Quand les armées arrivèrent, il les reçut à sa façon, avec énergie et talent. Ainsi, Citadelle résista à l'assaut et demeura le seul bastion de liberté dans laLiguede Fer. A l'ouest, la Confrérie faisait le blocus de Gradsul car la flotte de Kéolande empêchait tout débarquement. (...)
Bien que communément attribué à la main du Prince Ivid, aucune preuve directe ne lie le futur Haut-Roi à l'assassinat. 10. Le Herzog d'Ahlissa paria qu'à elle seule son armée pouvait écraser la toute jeuneLiguede Fer, formée en 447 AC par Onnwal, La Citée Franche de Irongate, Idee, Sunndi et les demi-humains des Glorioles et d'Hestmark. (...)