Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : militaire (9)(...) Bizarrement, les rumeurs décrivaient tantôt ce 'fils' comme un vieil homme, tantôt comme un démon de plus de deux mètres. Après avoir réorganisé son petit domaine en un véritable campmilitaire, Iuz porta son attention sur les fiefs voisins. Feignant une tactique purement défensive, il travailla dans l'ombre pour monter ses rivaux les uns contre les autres. (...)
Réagissant, ceux-ci infiltrèrent l'Ordre du Cerf, une petite faction religieuse à cette époque, et patiemment, la transformèrent en une confrériemilitaireloyale envers eux. Ainsi, la menace externe de Iuz ébranla Furyondie de l'intérieur. Vers 505 AC, trois parties coexistaient au sein de la noblesse. (...)
Peu importait, les batailles procurait à l'Empereur un spectacle estival. En effet, il était plus intéressé par le déchaînement de la bataille que par un réel gainmilitaire. Alors que Ivid IV badinait, son futur successeur, Ivid V, était au travail. Deuxième parmi les fils de l'Empereur, Ivid V s'occupait de simplifier la désignation d'un successeur en exterminant tous ses semblables14. (...)
Pendant que Belvor et Holmer se concentraient sur l'état de leurs frontières fluviales, les véritables légions de Iuz franchissaient la Ritensa bien au nord de la Pavoisie et frappaient au coeur des Royaumes Bandits. Les seigneurs brigands furent rapidement dépassés par la puissancemilitairedéployée par Iuz. De plus, étant donné le nombre d'espions récemment exécutés, le demi-dieu était quasiment sûr que Belvor et Holmer n'étaient pas au courant de cette manoeuvre. (...)
Malheureusement, la chance d'Osson tourna à ce moment là. Le commandant de la garnison de Nulbish, Magistar Vlent, possédait l'entraînementmilitairequi faisait tant défaut aux autres grands d'Aerdy. Ainsi, refusant toute confrontation directe, Magistar Vlent utilisa une flottille fluviale lourdement armée pour soutenir la ville et harasser les almoriens. (...)
Après avoir considéré le succès de l'éviction d'Osson et de la Campagne d'Almor dans lesquelles il avait joué un rôle modeste, Ivid conclut qu'Osson n'était pas un bon commandant mais plutôt que ses propres généraux étaient des ignares incompétents40 qui avaient besoin de son aide. En bref, il décidait qu'il était un géniemilitaireet que ses généraux étaient des crétins attardés. Après cette soudaine prise de conscience, Ivid prit personnellement le contrôle de toutes les armées du Grand Royaume malgré les conseils de ses meilleurs aides. (...)
Ivid ne dessaisit pas uniquement ses généraux, il en exécuta bon nombre n'épargnant que ses favoris. La campagnemilitairequi s'ensuivit fut, comme c'était prévisible, un véritable désastre. Encouragé par la victoire sur Almor, Ivid poussa ses armées sans commandement vers Nyrond croyant qu'il pourrait les diriger du Trône de Malachite par magie et messagers interposés. (...)
Cette diversion empêcha Avras III de réaliser l'annexion prévue de la Pavoisie. Libéré de la menace d'une actionmilitaire, le comte de Walworth résista aux demandes d'allégeance à la couronne de Furyondie. Cette obstination engendra de graves répercutions un siècle plus tard. (...)
Le Herzog d'Ahlissa paria qu'à elle seule son armée pouvait écraser la toute jeune Ligue de Fer, formée en 447 AC par Onnwal, La Citée Franche de Irongate, Idee, Sunndi et les demi-humains des Glorioles et d'Hestmark. En battant cette alliance économique etmilitaire, le Herzog d'Ahlissa espérait se bâtir un empire. 11. Le principal document rescapé est 'Le code de la mort d'Eeas', une liste lapidaire des crimes pour lesquels la peine capitale était requise. (...)