Sucrée Maison
L'auberge. Et alors ? On y passe, on y lape un brouet qui tue la faim, on y tombe de sommeil. On la quitte bientôt, avec pour souvenirs le dessin de l'enseigne, le minois d'une servante, le goût d'une sauce : d'autres auberges vont suivre, qui vont se confondre avec celle-là. Bien sûr, quand on rencontre d'autres gens du Voyage, les soirées à l'auberge prennent de la saveur. Chacun y va de son histoire incroyable, de sa fanfaronnade, de sa brève de voyage. Une bonne occasion pour faire briller les ...Contient : infini (2)(...) Car quelle que soit la distance parcourue, au cours de la prochaine nuit, ou dès qu'il s'évanouira de fatigue, il se réveillera désormais au chaud, dans le lit de l'aimable auberge sans nom... Les départs ratés peuvent se reproduire à l'infini. Ils ne sont pas seulement les raisons d'inutiles angoisses, car seule l'expérience permet peu à peu aux Voyageurs de comprendre quelle est la loi qui régit ces retours. (...)
C'est fatiguant et finalement inutile : les dégâts faits à l'auberge, qu'il s'agisse d'un pot brisé, d'un puits bouché ou d'une paroi ruinée à coups de masse, sont effacés dès que les Voyageurs ont le dos tourné, à moins qu'ils ne réussissent à nuire efficacement à l'Entité (selon la la règle usuelle, REVE à -10 — avec un seul jet par heure et non par coup), ce qui leur est pratiquement impossible - d'ailleurs, veulent-ils vraiment la détruire, cette Entité si bonne envers eux ?... A terme, il est théoriquement possible de détruire l'Entité, mais c'est un travail presqu'infini. D'autant que l'auberge 'récupère' les rares dégâts effectifs (au rythme de 2 par heure). Et le résultat est le même que si on incendiait l'auberge. (...)