Makrib - Guide du Maître
sur Le Scriptorium au format (5.5 Mo)
Contient : guerriers (20)(...) Les Gawara, les hommes panthères : Histoire : Ils disent être les derniers à avoir reçu l'enseignement desGuerriersPacifiques, comme ils surnomment les Dieux singes, pendant que les hommes s'éparpillaient aux quatre coins du monde. D'après eux, lesGuerriersPacifiques n'avaient pas vogué par delà les mers, mais étaient descendus dans la Caverne Interdite après avoir repoussé une attaque des habitants des tréfonds. (...)
Ils chargèrent les hommes panthères de se perfectionner dans l'art du combat, afin qu'ils puissent défendre la surface si jamais lesGuerriersPacifiques ne revenaient pas. Défaits par les forces d'Akafa, les Gawara durent payer un lourd tribut annuel -esclaves, animaux et plantes rares- et subir la présence de garnisons étrangères jusqu'au démantèlement de la Tétrarchie. (...)
Les individus à la peau noire forment une caste à part, les Aruspices. Ils étudient les bribes de savoir desGuerriersPacifiques, qu'ils enseignent ensuite à leurs congénères. Mais leur tâche la plus importante est de guetter les signes du sort desGuerriersPacifiques ou de la venue prochaine des monstres, que ce soit dans les entrailles de victimes sacrifiées ou dans les étoiles. Les femmes partagent les mêmes taches que les hommes, sauf en période de grossesse ; elles sont alors mises au repos. (...)
Je suis Malûmid, Guerrier aux Trois fois cent et deux Victoires, de la Meute des Trois Sourires de la Face Aveugle. Qui sommes-nous ? Nous sommes les protecteurs de ce monde, les véritables héritiers desGuerriersPacifiques. Notre peuple a été le dernier à voir lesGuerriersPacifiques et à recevoir leur enseignement ; nous seuls les avons vus se rendre dans les Entrailles Ténébreuses pour confronter les démons qui veulent nous anéantir. Qu'est ce qui nous rend fort ? (...)
Là où la vie foisonne comme nulle part ailleurs, là où se sont éveillés les premières créatures, les premières plantes : dans le Foyer de la Paix Armée (Jungle d'Ezudal pour les humains). Chaque région du Foyer appartient à une Meute dont le nom remonte à l'époque desGuerriersPacifiques : porte ce nom avec fierté, fils ! Grâce à la Meute, tu trouveras de quoi manger et boire, des gens à aimer et à protéger, une raison de vivre et de mourir. (...)
Sinon, elles ont les mêmes droits et devoirs que les mâles : « mâles et femelles sont deux facettes de la même pierre», nous ont enseigné lesGuerriersPacifiques. Qu'est ce qui est important dans ma vie ? De conserver les connaissances desGuerriersPacifiques, de se préparer au combat contre les démons, et de veiller au bien de ma Meute.. Qui nous dirige ? (...)
Lorsqu'il faut réfléchir, nous faisons confiance à nos Aruspices, qui passent leur vie à étudier le savoir desGuerriersPacifiques. Qu'est-ce qui fait un bon Gawara ? « Dans le doute, des millier de paroles ne suffisent pas. (...)
Dans les moments d'incertitude, un bon Gawara ne se laisse pas paralyser par l'indécision : il agit selon son coeur et les préceptes desGuerriersPacifiques. Il ne doit jamais mener un combat dont il ne comprend pas ou ne partage pas les buts. En quoi croyons-nous ? Nous suivons l'enseignement desGuerriersPacifiques. Les Aruspices étudient les écrits qu'ils nous ont laissés et nous aident à les interpréter. (...)
Certains justifient l'existence de ces viles créatures en prétextant qu'ils participent à leur façon à l'harmonie du monde : méfie-toi d'eux ! Que penses-tu des autres peuples ? Orarukra et Djelarbi : « ce sont desguerriersvaleureux et des ennemis qui valent la peine d'être combattus.» Yssei : « un simple Chaton peut en vaincre deux à la fois ! (...)
» Garajambor : « nous nous méfions d'eux, car leur apparence nous rappelle trop les représentations de monstres ornant les murs des vieilles cités desGuerriersPacifiques.» Les Ysseï, les ophidiens : Histoire : Les Ysseï passent pour un peuple particulièrement arrogant. (...)
» Ibarouds : « « odeur de l'acier fraîchement trempé. » Gawara : « odeur de mort. Notre mort. » Les Orarukra, les hommes-vautours : Histoire : Cesguerriersimpitoyables sont originaires des Terres Morcelées, un chapelet d'îles à l'ouest du Désert d'Ayushan. (...)
Les Gawara surveillent aussi de près la région : ils se méfient terriblement des Garajambor et leur but serait d'utiliser le Vieux Pays comme base pour attaquer ces êtres qui leur rappellent trop les représentations des démons que l'on trouve dans les ruines des cités desGuerriersPacifiques. Mais avant, il faudrait déjà rétablir partout le Culte du Dieu Singe et chasser les Démonistes... Et les Garajambor aimeraient justement eux aussi unifier la région pour leur compte ; ils dameraient ainsi le pion aux Gawara qu'ils craignent beaucoup. (...)
Ils se contentent d'évoquer le temps où les Gawara vivaient comme des prédateurs sans foi ni loi, toujours en quête de nouvelles proies à tuer. Mais les hommes-panthères tombèrent sur plus forts qu'eux : les «GuerriersPacifiques », les Dieux Singes pour les humains. Au lieu de les exterminer, ces derniers les prirent sous leur aile et leur transmirent une partie de leur savoir avant de partir combattre les démons dans les profondeurs de la Terre. Les Gawara ne voient pas lesGuerriersPacifiques comme des dieux, mais plutôt comme des êtres plein de sagesse. Ils conservent précieusement de vieilles tablettes d'argile prétendument léguées par leurs maîtres, composées de courtes maximes ayant trait à l'art du combat. (...)
Les Aruspices passent une grande partie de leur vie à analyser ces maximes pour leur trouver de nouvelles significations ; lesguerriersapprennent des maximes supplémentaires au fur et qu'ils évoluent dans la hiérarchie. Chez les Muqkradinn et les Ibaroud : Longtemps religion officielle des Muqkradinn, le Culte des Dieux Singes fut frappé d'interdit sous le règne des Rois Déments. (...)Makrib - Guide du Maître : un cadre de jeu pour Mongoose Runequest II par Arasmo. Cartes réalisées par Morkhdüll. Introduction : « Vous foulez le sol de ce monde en toute quiétude, sans vous douter que les décombres d'antiques civilisations se trouvent sous vos pas. Vous ne vous souciez pas du pouvoir du temps, jusqu'à ce qu'il vous ratatine puis vous réduise en poussière. C'est à vous, bienheureux ignorants, que je dédie ces pages » — Shtalom aux Cent Regrets, Livre ...