Mickey's Dinner
sur Hellywood's Whispers au format (843 Ko)
Contient : flics (20)(...) Ils vont s'enfermer dans Dinner's avec le personnel et les clients (et donc, les PJ), transformer le restaurant en camp retranché et défier lesflicsdu HHPD groupés à l'extérieur. Naturellement, plusieurs événements vont ponctuer cette longue nuit. (...)
Un bon moyen de la calmer est de lui parler de son fils, Timothy, de lui assurer qu'elle va bientôt le revoir et qu'il faut qu'elle tienne le coup pour lui. Lorsque les truands apparaissent, elle est derrière le comptoir, resservant du café aux deuxflics. Michelle, serveuse fatiguée + / 40, 40, 60 / 5. Deuxflicsen tenue sont attablés au comptoir. Le plus vieux, le bedonnant Sergent Coolidge, est un dur qui a battu de ses semelles toutes les rues d'Harbor et battu de sa matraque plusieurs générations de délinquants. (...)
Ce soir, ils visaient un entrepôt de fourrures mais sont en réalité tombés dans un piège : l'un des leurs les a en effet vendus auxflicsaprès s'être fait coincé pour une peccadille qui remettait en cause sa conditionnelle. Les dogues du HHPD les attendaient donc de pied ferme mais lesflicsétaient trop confiants et ont été surpris par la violence du gang. Les truands ont réussi à s'enfuir, se frayant un chemin à coups de flingue. (...)
Et en ce moment, il est juste terrorisé. A double titre, d'ailleurs : c'est lui qui a balancé le gang auxflicsmais lorsque ceux-ci ont accueilli les truands dans l'entrepôt, il n'a pas osé faire autre chose que suivre Peter. (...)
Maintenant, il crève de trouille que Peter pige ce qui s'est passé, comme il crève de trouille qu'en cas d'assaut lesflicsne se souviennent pas de sa coopération. Il est donc totalement paumé. Il est armé d'un fusil de chasse à double canon. (...)
Certains peuvent donc typiquement se dérouler en même temps : un client pique une crise, entraînant la colère des malfrats, alors que dehors, lesflicstentent une percée... Un piège à éviter : enchaîner les scènes de tension sans aucune respiration. (...)
L'arrivée des truands : C'est le moment que choisit la bande de truands pour débarquer dans l'établissement, les armes à la main et lesflicsaux fesses. Les portes battantes sont ouvertes à la volée, les armes braquées à la cantonade et les ordres fusent. (...)
Le sang dégouline sur son tablier graisseux. Dès leur entrée,Peter et Jerry ont tout de suite braqué les deuxflics. Rageur, Peter commence à frapper le sergent Coolidge avec une extrême violence. Jerry essaie de le calmer alors que Henry l'encourage à abattre tout de suite lesflics. Dès que les esprits se sont calmés, les braqueurs ordonnent à plusieurs des otages (choisissez ceux que vous voulez, a priori les plus calmes, ni les héros ni les hystériques) de mettre le dinner en état de soutenir un siège : ils doivent couper la lumière principale, pousser les tables devant les portes vitrées et coller des feuilles de journaux sur les fenêtres pour les opacifier. (...)
Excès de zèle : Alors qu'à part quelques reniflements et sanglots, le calme règne dans le Dinner's, lesflicsdu HHPD regroupés derrières leurs bagnoles trépignent. Le policier plus gradé sur place est le sergent Hutchinson et il ne sait pas vraiment quoi faire. (...)
On ne saura sans doute jamais qui a tiré le premier, un bleu trop nerveux ou un vieux de la vieille trop fatigué qui a hâte de rentrer se coucher ? Toujours est-il que lesflicsouvrent soudainement le feu et que les balles fracassent les vitres, ricochent sur le bar et les étagères, font exploser les bouteilles exposées. (...)
Mégaphone en main, il demande inlassablement à quelqu'un de lui répondre. Henry et Peter se mettent à gueuler qu'ils ne veulent rien lâcher, qu'ils ont « deux salopards deflicssous la main » et commencent à les tabasser à coups de pieds. Le jeune policier, Mc Nabe, craque alors et se met à sangloter comme un gamin. (...)
Ses gémissements mettent Henry dans un état de rage très dangereux... * Finalement, Peter décide de demander à un otage de parler pour eux auxflics. Un fusil dans le dos, l'un des PJ va donc devoir entrouvrir la porte du Dinner's et relayer les échanges entre le détective Chakins et les braqueurs. (...)
Peter est persuadé de pouvoir gérer la situation. Il refuse toute libération preuve de bonne volonté et exige que que lesflicsse retirent du quartier, qu'un bus scolaire soit amené devant la vitrine du dinner pour leur permettre de partir avec les otages, et qu'une sacoche contenant un million de dollars en liquide soit placé dans le véhicule ! (...)
Il peut être intéressant de mettre les PJ dans la liste de choix : Derek Miles n'a peut-être pas très envie d'être gentiment déposé entre les bras desflics. Joe n'a aucune envie d'être séparé de Norma, alors que celle-ci en crève d'envie mais ne peut pas dévoiler son jeu de manière trop évidente. (...)
Le lieutenant Potts, un flic nerveux et adepte de la méthode forte, remplace le mesuré Chakins. Ce que ne savent pas les truands ni les otages, c'est que plusieursflicssont dissimulés dans le vieux bus scolaire, prêts à faire feu si nécessaire. Potts décide de prendre les braqueurs en tenaille en faisant entrer une équipe par l'arrière du Dinner's, alors même qu'il informe Peter que l'argent est à bord et qu'il peut embarquer avec les otages. (...)
Franck n'a pas besoin de dessin. C'est sa punition pour avoir refusé de couvrir un partenaire à la gâchette trop sensible. Lesflicsveulent pouvoir compter les uns sur les autres,en toute situation. Et Franck a brisé le pacte. (...)
Mais Derek n'y est pour rien. Et c'est bien la première fois qu'il est innocent de ce qu'on lui reproche. Quand lesflicstiennent leur coupable, ils ne lâchent plus. Alors, pas question de rester à Heaven Harbor. Derek doit se mettre au vert. (...)C'est une nuit hivernale, triste, froide et mouillée. Le long de Caldway Avenue, la seule lumière qui se reflète sur le macadam trempé est celle du Mickey's Dinner, un petit restaurant ouvert toute la nuit. A l'intérieur, quelques clients tentent de se réchauffer autour du café servi par Michelle, la serveuse au visage fatigué, qui a sans doute été belle avant que la réalité ne la rattrape. Personne ne parle : chacun s'occupe de ses affaires. La trotteuse de l'horloge art-déco semble ...