Mourir en Paix
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Contient : flics (14)(...) La grille gothique de l'institut, entièrement en fer forgé, est obstruée par une dizaine de journalistes et cameramen en mal de scoop. Voilà nosflicsd'élite pressés de questions incompréhensibles dans un flot continuel de paroles s'entrechoquant sans ordre : « ... et les moeurs du directeur ? (...)
Gérontophilie est... viennent les fonds ?... répondre à nos questions ?... pourquoi le COPS ? ». Une fois pressés de toutes parts, lesflicsarriveront enfin à passer le stade de ces charognards de l'information (seuls quelques journaux à scandale ont fait le déplacement) et à leur refermer la grille devant le nez. (...)
Le petit peuple maugrée mais s'exécute lentement, tandis que le petit gros emmène les PJ dans un des bureaux à la droite de l'entrée. Une fois tous lesflicsparqués dans un bureau décoré dans des dégradés de bruns tout à fait inesthétiques (des chaises au bureau, en passant par les fauteuils et le tapis, tout est brun), l'homme se présente : il s'appelle Jerry Block et se trouve être le professeur dirigeant cet institut depuis près de seize ans. (...)
Jamais un problème, jamais une plainte, et maintenant, une employée veut faire couler son oeuvre ? Ca, jamais, grince-t-il avant de se rappeler la présence desflics. Il tâchera de se calmer et d'expliquer les faits dont lui est au courant. Son équipe a retrouvé Jenny Wyatts hier matin dans une chambre, les vêtements déchirés et visiblement agressée. (...)
Pour lui, les deux affaires sont indépendantes et il n'a même pas pensé que la découverte de matériels chirurgicaux à la cave risque de poser quelques soupçons sur lui. Mais officiellement, lesflicsmènent l'enquête en haut, dans les étages. Parce qu'en bas, Block développe sa théorie, permettant l'augmentation de la durée de vie d'un être par une stimulation électrique des muscles et organes (on pourra trouver des bribes de sa théorie sur des forums de médecin où il se fait appeler « klob », ou en interrogeant certains de ses collègues professeurs, parfois largement au courant de ses délires mégalomaniaques). (...)
Il ne sait rien sur le viol, n'étant pas présent au moment des faits (son alibi : un match de soccer où il a marqué un but, tout le monde pourra témoigner de sa présence). Il craindra par contre que lesflicsne fourrent leur nez dans ses affaires et a arrêté toute distribution de « nam rum » aux personnes âgées. (...)
Et au cas où un COPS aurait un soupçon sur le médecin, le pauvre N'Guyen se déchargera de toute responsabilité sur Block en menant lesflicsà la salle d'opérations secrète, à la cave, en évitant soigneusement l'autre côté de celle-ci, où se développent ses champignons. (...)
C'est toujours que de se faire remiser et oublier, comme dans d'autres hospices. Il est la figure charismatique des patients du Good Samaritan, et viendra parler directement auxflicsdès leur arrivée pour savoir ce qu'il se passe. Il ne sait rien des manigances de N'Guyen et de Block, puisqu'il n'est pas confronté aux soins. (...)
Jenny Wyatts, la victime : elle ne sera pas disponible le premier jour de l'enquête, devant retourner à l'hôpital central en observation (des COPS motivés pourront toutefois l'intercepter entre deux contrôles). Elle appellera et prendra elle-même rendez-vous avec lesflicschargés de l'affaire le jeudi matin (le deuxième jour de l'enquête). Jenny est une grande brune aux yeux bleus globuleux. (...)
Elle tâchera d'aider les COPS au mieux, dans la mesure de ses capacités : si une de ses théories est invalidée, elle ne se débattra pas en croyant qu'elle seule a raison. Si lesflicsse foutent d'elle ou ne résolvent pas l'affaire, son avocat l'abandonnera, en n'oubliant pas de lui laisser une facture astronomique. (...)
Ce que Humb ne dit pas, c'est qu'il fait chanter Kansas depuis quelques mois : Mark Humb lui fait payer son voyeurisme et son silence au prix fort. Mais comme Kansas a menacé de le balancer à cesflicsfureteurs, le technicien de surface, futé, a décidé de prendre les devants. Il mènera les COPS discrètement à la cave, étonnamment étouffante, tant elle est humide et chaude (une vrai forêt tropicale, plaisantera Humb) : ils suivront ensemble des couloirs plus ou moins sales, selon leur fréquentation, chacun possédant en son plafond une sorte de fil d'Ariane, composé de dizaines de tuyaux et de câbles de différentes tailles et couleurs. (...)
Si les PJ ne font aucun commentaire et pensent que la présence d'une salle d'opérations dans une maison de retraite est normale, Kansas se taira, n'en dira pas plus et refermera la pièce. Oui, devant tant de normalité et une pièce vide, certainsflicsfatigués pourraient passer à côté d'un élément majeur. Si les PJ remarquent le lièvre et commencent à poser des questions sur la présence de cette salle d'opérations en milieu gériatrique, Kansas perdra son sang-froid et balbutiera qu'il n'avait que des soupçons mais qu'il pensait bien que Block avait pété une durite et expérimenté sur des patients certaines de ses théories foireuses. (...)
C'est pour cela qu'il a contourné la loi, pour cela qu'il a propulsé des gens dans la mort qu'ils se refusaient à côtoyer, pour cela qu'il a « libéré des lits » pour que d'autres patients puissent avoir un accès aux soins ! Après ce laïus, Block confiera auxflics(sûrement dégoûtés) qu'il peut les payer pour leur silence : il peut leur offrir des soins gratuits, une retraite en or dans l'hospice quand ils seront vieux ou même s'ils le désirent, les opérer pour contrer les effets du vieillissement (puisque ses théories semblent fonctionner la plupart du temps). (...)
La drogue est à la cave, ils peuvent se servir, mais qu'ils n'avalent pas plus de quatre grammes en 48 heures, sinon ils tomberaient malades car ils ne sont pas habitués à des prises régulières (desflicsjunkies peuvent largement doubler les doses). Les COPS sont libres d'arrêter Block ou pas. S'ils ne l'arrêtent pas, tout continuera comme avant : le trafic hospitalier de N'Guyen, les opérations perpétrées par Block et Kansas, qui ne donneront sur rien, la mauvaise réputation de l'institut quant au nombre de décès, etc. (...)Ce scénario complexe va emmener vos COPS mener l'enquête à Downtown LA, en pleine saison 2 de la campagne officielle (octobre 2031), au Good Samaritan Nursing Home, une maison de retraite assez huppée où une infirmière a été violée, sans témoin ni suspect. Une affaire casse-tête qui en cache beaucoup d'autres, et dont les COPS ne sortiront peut-être pas indemnes, physiquement comme psychologiquement... La base de ce scénario est librement inspirée de « Excelsius Dei », épisode tiré de la ...