L'Histoire des Thorwaler
sur L' Oeil Noir JdR au format (349 Ko)
Contient : efferd (7)(...) Progressivement, ils développèrent l'agriculture et l'élevage et construisirent aussi les premières fortifications en pierre : de hautes tours circulaires pour se réfugier en cas d'attaque de la part des Orks. Pendant ce temps, loin à l'ouest, de l'autre côté de la mer, vivait le peuple des 'Enfants d'Efferd' (appelés aussi les Hjaldinger, du nom de leur patrie Hjaldingard). Il s'agissait surtout de pêcheurs et de marchands qui naviguaient le long des côtes. (...)
Il s'étendait dans toutes les directions et semblait disposer d'un nombre inépuisable de guerriers. Une confrontation avec les 'Enfants d'Efferd' était inévitable. Nous ne savons hélas presque rien de la vie quotidienne à Hjaldingard en ce temps, en effet la plus vieille saga des Thorwaler, la 'Chanson de Jurga', commence avec l'avancée des légions de Cantera et la chute de Hjaldingard. (...)
Quarante bateaux et 2 000 personnes : Le combat des Hjaldinger contre les légions (qui disposaient d'une forte su périorité numérique) fut violent et causa de nombreuses pertes dans les deux camps. Finalement l'armée ennemie arriva devant Hjaldingsolm, la capitale des 'Enfants d'Efferd'. Le Conseil des Hjaldinger, présidé par Jurga Tjalfsdotter, prit alors une grave décision : les 2 000 habitants qui restaient commençaient à équiper 40 ottas et knorrs (bateaux de commerce ou de transport), brûlèrent leurs biens et prirent la mer en direction de l'est. (...)
La flotte de Jurga se dirigea dans un premier temps vers le nord-est pour échapper aux galères qui contrôlaient les eaux côtières. Bientôt, la faim, la soif et la maladie touchaient les fugitifs. MêmeEfferd, que ce peuple adorait par-dessus tout ne se montra pas clément : une forte tempête coula 3 bateaux et emporta tragiquement les 200 personnes qui se trouvaient à bord. (...)
Pourtant après plusieurs semai nes de traversée, les Hjaldinger rencontrèrent de nombreuses baleines, conduites par un énorme cachalot blanc qui se présenta à eux comme Swafnir, le fils d'Efferd. Il les guida vers une île rocheuse très escarpée. Là, les Hjaldinger trouvèrent de l'eau fraîche, des fruits en abondance puis jurèrent à Swafnir une fidélité éternelle. (...)
A dire vrai une forteresse a été édifiée à Olport, mais par un concours de circonstances (ou grâce à une intervention d'Efferd), elle ne fut jamais occupée par les troupes impériales. A Thorwal, le hetmann fut remplacé par un commandeur (le 1 er fut Ozir de Winhall en -701) et on entreprit de construire un château fort. (...)
Quelques couplets de la 'Chanson de Jurga' IJe vais vous chanter la vie de Jurga Tjalfsdotter, Vous parler du Pays de l'Or, terre de nos Ancêtres, De Hjaldingard, la patrie que nous perdîmes, Je vous offre l'héritage de Jurga, IIAprès des combats sur terre et sur nos ottas, Après la traversée éprouvante de l'Océan d'Ifirn, Tu nous a libérés de la détresse et de la douleur, Nous t'en remercions, Jurga, XIILes légions ennemies marchaient vers le nord, Ravageaient nos terres par le feu et la guerre, Et même en remportant quelques victoires, Notre armée se réduisait de jour en jour, XIIINous combattant à coups de haches et de lances, L'ennemi se tenait sous nos murs, 'Prier, nous lamenter sont choses vaines, Nous devons prendre la mer', disait Jurga, XIVNous partîmes vers l'endroit où le soleil, Nous salue le matin, y chercher la liberté, Pour chaque homme et chaque femme, SeulEfferdpouvait nous y conduire en sûreté, XVJurga fit équiper quarante dragons, Et des knorrs chargés jusqu'au mât, Plus de deux firent leurs adieux au pays Puis partirent vers l'est, XXVIAvec des chants, nous voulons remercier les héros, Qui tombèrent en combattant l'ennemi, Qui se battirent avec vaillance sur terre et sur mer, Par nos chants nous les rendons immortels, XXXIIJe n'oublierai jamais cette image, Du soleil qui surgissait des flots, Et les cheveux fous de Jurga qui volaient au vent, Brillaient de la même couleur d'or, XXXIXAprès des semaines, quelqu'un cria qu'il vit un îlot, Avec des arbres en fleurs surgissant du sable blanc, Une salle en or se trouvait au milieu, Près du rivage nous saluait Swafnir, LXXXVUn pays d'hiver, près de montagnes hostiles, Des vallées et des rivières gelées, O quelle fin pour ce voyage terrible, L'oeil ne trouvait ici aucun réconfort, XCLa nuit du milieu de l'hiver à Olaport, Jurga Tjalfsdotter prit la hache et le 'thin' Pour accomplir la prédiction, Pour obéir à la parole de Swafnir, XCIElle convoqua tous les hommes et femmes, Pour entendre le destin révélé par les dieux, La parole en laquelle nous plaçons notre confiance, Et que même enfants et petits-enfants prennent à coeur, XCIIVous devez écouter le hetmann ou la hetfrau, Ils gouvernent, jugent, vous guident pour battre l'ennemi, Aussi longtemps que leur tête peut porter cette responsabilité, Et que leur bras peut guider le dragon, CIVIls n'étaient plus que trois cents en vie, Mais Jurga fut triomphante jusqu'à sa mort, Rouge comme le sang le soleil se dirige vers le sud, Et nous indique notre quête de demain ! (...)Voici un aperçu de l'histoire des Thorwaler, depuis la fuite des Hjaldinger du Pays de l'Or jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Tronde en 15 de l'an Hal. C'est en effet à cette date que s'achève le récit, la boîte 'THORWAL' d'où est tiré le texte suivant étant assez ancienne (1990). A la fin, quelques définitions pour éclaircir les termes un peu barbares qui apparaissent en italique dans le texte. Comme je l'ai fait pour l'histoire des Tulamides, et en m'en excusant auprès des puristes de la VF, ...