Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : grande (9)(...) Yuè Hua a juste attendu qu'il sorte, marquant la direction qu'il empruntait, puis elle s'est saisie de sa cape et de son chapeau de paille, s'est précipitée dans la cuisine pour mettre des galettes de blé et des filets de poisson séché dans un sac ; alors qu'elle s'apprêtait à prendre le même chemin que son maître, mue par un sentiment instinctif, elle se saisit d'un bâton de saule effilé accroché au-dessus de la porte. Pendant un moment, elle crut qu'elle ne le retrouverait pas mais, peu avant d'arriver à laGrandePorte de l'Ouest, elle l'aperçut. Dès lors, il lui suffit de suivre Zhàn Shì , tâche simplifiée au début par la présence sur la route des nombreux marchands qui sillonnent les routes du Zhao et des paysans venus vendre en ville leurs produits. (...)
Ainsi s'acheva la carrière du sanguinaire Chien Fou, qui ne connaissait que la rage, les pillages et les carnages. Les anciens du village ordonnèrent alors unegrandefête en l'honneur du chevalier, lequel accepta de bon coeur et partagea avec les pauvres paysans ses propres provisions. (...)
Au début de la cérémonie, le corps, revêtu d'un chang pao de soie, le seul qu'ait possédé le vieil homme dans un si coûteux matériau, a été placé révérencieusement dans un cercueil de pin, puis ce dernier a été porté au cimetière et mis en terre aux côtés de ceux de son épouse, morte il y a bientôt vingt ans, et de sa première bru, morte à la naissance de son fils il y a quatorze années. L'ancien du village, emmitouflé dans unegrandecape de laine, a procédé aux prières d'usage, et personne n'a semblé douter que le séjour de l'âme du défunt ne passerait guère de temps dans le Feng Du. (...)
Lí Wei sait qu'il déçoit son père, mais il ne se sent pas chez lui ici, malgré la gentillesse de sa belle-mère qui semble mieux le comprendre que son père, toujours brusque avec lui et pourtant toujours onctueux et souriant avec les clients les plus désagréables. Pourtant, un matin, à la plusgrandesurprise du garçon : « Fils, je vois bien que ma voie n'est pas la tienne. » puis, après un soupir, « je n'aurai sans doute pas dû te laisser aussi longtemps seul avec ton grand-père... » Alors que Lí Wei choqué ouvre la bouche pour prendre la défense de son bien-aimé aïeul, son père l'arrête d'un geste de la main : « Le passé est le passé, et si faute il y a, elle est la mienne. (...)
» Faire le chemin jusqu'à l'école de Main Gauche n'a pas pris plus de vingt minutes. Lí Wei a reçu l'ordre d'attendre dans unegrandepièce au sol de terre battue dans laquelle plusieurs garçons d'âges voisins du sien s'entraînent avec des bâtons. (...)
Non, vraiment, les cours de l'école sont plutôt ennuyeux, même si pour la première fois depuis très longtemps son père a paru approuver sa conduite quand il lui a annoncé son intention de suivre l'enseignement de Main Gauche, Yú serait déjà parti sans la présence de Yii dans les parages. La soeur de Tong est discrète, et son frère n'a pas unegrandeconsidération pour elle, mais elle est mignonne. Bien sûr, avec un père comme Main Gauche et un frère comme Tong, il n'est là aussi pas question de faire le moindre faux-pas. (...)
L'enfant sait exactement où il doit aller ; se contentant de s'incliner pour saluer les adultes qu'il croise, il progresse dans lagrandebâtisse, enchaînant couloirs et escaliers. Personne ne l'arrête : la plupart de ceux qui sont ici le connaissent et sa figure familière n'étonne personne. Un dernier escalier en colimaçon et un petit corridor l'amène enfin à sa destination : unegrandepièce sobre, éclairée par le jour qui pénètre par deux grandes fenêtres, dans laquelle cinq hommes sont assis derrière des bureaux tandis qu'un autre est penché sur le travail d'un de ses subordonnés. (...)
Finalement, Yin Zhàn Shì lui fait signe d'arrêter et de se rallonger. Qiwàng obéit immédiatement avec soulagement, aspirant l'air àgrandegoulée. Le médecin se penche à nouveau sur sa poitrine. Quand il se relève pour faire face à son père, son visage ne porte pas plus d'expression qu'auparavant : « Votre fils est en bonne santé, maître Féng. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...