Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : père (64)(...) Yii avait un caractère et un comportement bien différent de Yuè Hua, réservée sans être timide, enjouée sans être exubérante, mais elle n'était pas intéressée autrement qu'intellectuellement par les arts martiaux ou les phénomènes bizarres, passant le plus claire de son temps à prendre soin de sonpèreet de son frère Tong. En cela, elle jouait le rôle parfait qu'on imaginait à une fille bien éduquée et à une future épouse, même si Tong, à l'inverse de sonpère, ne traitait sa soeur que par le mépris. Non, la chose la plus forte qui liât les deux jeunes filles était leur adoption par des hommes beaucoup plus âgées qu'elles mais qui n'étaient pas mariés. (...)
([Nom de famille] Roseau Sauvage) Rêves et réalité Assis sur une natte près de l'âtre, l'enfant écoutait attentif son grand-père, les yeux brillants et la bouche entrouverte : « ... Alors Chien Fou, les yeux injectés de sang, se jeta une nouvelle fois sur Danseur Immobile, brandissant son épée de bronze. (...)
Même si l'hiver est là, la journée commencera tôt demain pour nous, car il nous faudra finir de couper le bois, puis veiller à boucher le trou dans le mur de la réserve si nous ne voulons pas perdre les marchandises qui y sont entreposées. - Oui, grand-père. Bonne nuit, grand-père... Grand-père, comment Danseur Immobile a-t-il pu vaincre le bandit sans utiliser son épée ? - Ah ! C'est parce qu'il avait compris ce que Chien Fou ignorait : il se connaissait lui-même et vivait en harmonie avec le monde. (...)
Chien Fou ne comprenait que deux choses : la haine et la possession ; Danseur Immobile savait, lui, que posséder n'avait pas vraiment de valeur, tôt ou tard toutes les possessions disparaîtront, et haïr ne vous crée que des ennemis, alors qu'aider son prochain vous crée des amis fidèles. Allez, jeune homme, au lit maintenant ! - Tout de suite, grand-père! » Le printemps est là. Alors que le vieil homme sirote un thé vert, le petit garçon joue avec des osselets près du brasero qui maintien une température agréable dans la petite boutique. (...)
Mei (belle) et le coût du médecin et des médicaments, je ne pourrais pas vous payer avant que les marchands de Nao ne passent au village pour acheter nos poteries... » Le garçonnet regarde son grand-pèreavec attention. Chang Wei n'est pas un méchant homme, et cet hiver il n'a vraiment pas eu de chance : d'abord sa mère, puis son fils, et maintenant sa fille sont tour à tour tombés malades, et ses affaires n'ont pas été très bonnes l'an dernier. En fait, ses affaires vont mal depuis la mort de sonpère, il y a deux ans et demi. Et il doit déjà presque quatre cents bu à son grand-père, une somme importante. Ce dernier se lève en grimaçant ; ses rhumatismes lui font mal en cette période de pluie. (...)
- Deux sheng, s'il vous plaît, maître Zhái. Et merci... merci... » Le garçonnet revient et tend à son grand-pèrela petite pelle et le seau. Tandis que le vieil homme remplit ce dernier, l'enfant va chercher un vieux sac de chanvre. (...)
», murmure en s'inclinant le petit artisan avant de sortir de la boutique. Lí Wei le regarde partir puis il tourne vers son grand-pèreun regard interrogateur. L'aïeul lui sourit avant de reprendre sa place sur le tabouret près du brasero : « Nous ne serions pas plus riches s'il nous avait payé, tu sais. (...)
Marque bien mes mots, Lí Wei, des amis valent tout l'argent et tout l'or du monde, aussi humbles et pauvres soient-ils. » Pourtant, le garçon sait que sonpèrene serait pas d'accord. Il l'a entendu se disputer avec le vieil homme au sujet de Chang Wei avant de reprendre la route et son dangereux métier de marchand itinérant dans le sud, jusque dans le royaume de Chu. Nouvelle année, nouvel été. En silence, le jeune garçon suit son grand-pèreà l'arrière de leur maison, sur la petite terrasse qui surplombe le jardin de plantes aromatiques et médicinales. (...)
L'aube n'est pas loin et le ciel à l'horizon a commencé à prendre des teintes roses et orangées. Imitant son grand-père, le garçon ferme les yeux et inhale profondément, puis relâche doucement son souffle. Petit à petit, il cesse de prêter attention au chant des oiseaux, puis au bruit de la petite brise sèche qui balaie la terrasse, se concentrant uniquement sur le bruit de son coeur et du sang qui court dans ses veines. (...)
Finalement, le vieil ouvre les yeux et pose ses mains derrière sa tête avant de s'étirer. Le garçon se lève alors, et commence une série d'étirement sous le regard de son grand-père. Il est bientôt rejoint dans cet exercice par un autre garçon. Puis, quand tous deux se sentent prêts, ils commencent à pratiquer : tandis que l'un tente de toucher l'autre avec des coups de pied et des coups de poing, son adversaire se contente d'esquiver, puis enchaîne sur des prises simples. (...)
D'un geste sec de la tête, ce dernier leur ordonne d'aller prendre un bain, et les deux garçons partent en courant et en riant vers le petit étang à l'ouest de la ville. Quand il revient à la maison, Lí Wei retrouve son grand-pèreen train de boire un grand bol de bouillie chaude. Il se sert à son tour et savoure la sensation de remplir son estomac. Un petit bruit sec, le bol en bois que vient de poser son grand-père, lui fait lever la tête. Voyant qu'il a son attention, le vieillard lui dit : « Tant que tu ne te connais pas ni ne te maîtrises, tu n'arriveras à rien, tu sais ? (...)
Quand, alité et secoué de violentes quintes de toux, il a finalement autorisé son petit-fils à se rendre à Nao chez le médecin, il était trop tard. Celui-ci n'a pas hésité à venir quand il a su que lepèredu garçon était Zhái ?? Feng Hòu (riche et généreux) ; depuis qu'il s'est installé en ville et a épousé la fille unique de son vieux Wong, ses affaires sont plutôt florissantes et le praticien sait qu'il ne risque pas de ne pas être payé. (...)
Lí Wei, après avoir mis un peu d'ordre, est lui aussi reparti en ville dans la neige, mais si son coeur est de glace, ce n'est pas à cause de la température. En arrivant chez sonpère, il a à peine réussi à annoncer la nouvelle. Le marchand n'a rien dit et est resté impassible, puis il a confié son fils au soin de son épouse. (...)
Quand tout fut terminé, Feng Hòu s'est entretenu un moment avec l'ancien qui lui a remis un petite plaque de chêne gravée, puis le marchand a rejoint le reste de sa famille et tous se sont entassés dans la charrette tirée par un boeuf qui les a tous ramenés à Nao. Les semaines suivantes ont été difficiles pour Lí Wei. Les affaires de sonpèresont beaucoup plus florissantes que celles de son grand-père. Il possède même un petit élevage de chevaux en dehors de la ville. Mais l'adolescent n'éprouve aucun goût pour le commerce ; en fait, les préceptes que lui a enseignés son grand-pèrene semblent pas du tout être ceux qui régissent la vie de sonpère, ni celle des citadins aisés qui visitent chaque jour sa boutique. Lí Wei sait qu'il déçoit sonpère, mais il ne se sent pas chez lui ici, malgré la gentillesse de sa belle-mère qui semble mieux le comprendre que sonpère, toujours brusque avec lui et pourtant toujours onctueux et souriant avec les clients les plus désagréables. Pourtant, un matin, à la plus grande surprise du garçon : « Fils, je vois bien que ma voie n'est pas la tienne. » puis, après un soupir, « je n'aurai sans doute pas dû te laisser aussi longtemps seul avec ton grand-père... » Alors que Lí Wei choqué ouvre la bouche pour prendre la défense de son bien-aimé aïeul, sonpèrel'arrête d'un geste de la main : « Le passé est le passé, et si faute il y a, elle est la mienne. C'est de ton futur qu'il s'agit maintenant. Je suis certain que ton grand-pèret'a appris les rudiments du combat à mains nues. Il y a juste en dehors de la ville une école d'arts martiaux, tenue par le shifu Main Gauche. Toutes les rumeurs disent qu'il s'agit d'un homme honorable et il serait aussi un ami de Gao Dao, l'officier qui dirige la garde du gouverneur ; il forme les jeunes gens de la milice de la ville. (...)
Je ne cacherai pas que j'aurais préféré te voir devenir autre chose qu'un guerrier, mais si nos affaires continuent à se développer, nous aurons besoin de quelqu'un de confiance pour commander l'escorte de nos caravanes : le Chu offre de nombreuses opportunités, mais les brigands aussi y pullulent. Qu'en dis-tu ? » Lí Wei regarde sonpèremais il ne le voit pas vraiment. Escorter des caravanes marchandes ne l'intéresse pas vraiment, et apprendre à se battre n'est pas une finalité en soi d'après les enseignements de son grand-père. Pourtant, celui-ci passait presque autant de temps à lui enseigner la boxe que la méditation et le contrôle de son corps. (...)
Apprendre dans cette école pouvait-il vraiment être pire que de rester enfermé dans la boutique à sourire à des individus qui vous ignorent dans le meilleur des cas, et à faire des comptes tous les soirs ? Non, probablement pas : « Je suis un fils obéissant,père. - Bien. Suis-moi. Autant régler tout de suite cette affaire. » Faire le chemin jusqu'à l'école de Main Gauche n'a pas pris plus de vingt minutes. (...)
Lí Wei a reçu l'ordre d'attendre dans une grande pièce au sol de terre battue dans laquelle plusieurs garçons d'âges voisins du sien s'entraînent avec des bâtons. Sonpèren'a pas passé très longtemps avec le shifu, et quand il est ressorti de son entretien, clairement satisfait, il a annoncé à son fils que, désormais, il devrait se rendre à l'école tous les matins à l'aube. (...)
biche silencieuse) étaient en train de sortir leurs métiers, et bientôt elles seraient prêtes à reprendre le tissage des couvertures de coton que sonpèreXiá Qín (?? malin et travailleur) vendrait plus tard dans son échoppe du quartier populaire de Nao. (...)
Yú et Líng Lì sont tout deux en train de préparer les pièces de bambou qui formeront les éléments du fauteuil qu'on a commandé à leurpère. Le travail de Yú n'est pas très compliqué, mais il n'est en rien excitant. Et, dans son esprit de garçon de dix ans, Yú imagine qu'il pourrait être avec le gros Pàng à la pêche. (...)
Un tour dans la maison devant les femmes surprises pour s'emparer d'un vieux couteau de bronze, d'un bout de corde de coton et d'une galette de blé et Yú ressort avant que sa mère puisse lui adressé la parole, attirant par cela sonpère. Dans la cour, il a aussi saisi une hachette à lame de pierre : son couteau ne lui sera pas suffisant pour couper un bambou suffisamment grand pour faire une bonne canne. (...)
Pas un mot supplémentaire n'est échangé avant que les deux compères ne se séparent pour rentrer dans leurs foyers respectifs. ********** La taverne est bondée. Pour oublier la dernière correction que lui a administrée sonpère, Yú s'est plongé dans une partie de dés endiablée. Peut-être pour compenser ses ‘malheurs' à la maison, la chance est avec lui ce soir. (...)
Aussi est-il flatté quand Tong lui propose de se joindre à nouveau à eux le lendemain soir. En rentrant chez lui, Yú a complètement oublié les conséquences de la dernière colère de sonpère. ********** Yú se concentre. Main Gauche n'est pas moins exigeant que sonpère, bien au contraire, et il n'a pas besoin de punir ceux qui lui déplaisent ; s'il ne veut vraiment plus d'eux comme élève, il les expulse de l'académie mais, en général, ses leçons sont d'elles-mêmes des punitions suffisantes pour ceux qui ne s'appliquent pas. Depuis qu'il est venu pour la première fois à l'école à l'invitation de Tong, Yú a pris plus de coups ici que ce que lui valait les punitions de sonpère. En plus, rien de bien passionnant ne s'y passe vraiment : tous les jours répéter les mêmes gestes pendant des heures ne constitue pas un plaisir à ses yeux, et pourtant il ne se débrouille pas si mal dans les exercices à mains nues ou au bâton. (...)
Non, vraiment, les cours de l'école sont plutôt ennuyeux, même si pour la première fois depuis très longtemps sonpèrea paru approuver sa conduite quand il lui a annoncé son intention de suivre l'enseignement de Main Gauche, Yú serait déjà parti sans la présence de Yii dans les parages. (...)
La soeur de Tong est discrète, et son frère n'a pas une grande considération pour elle, mais elle est mignonne. Bien sûr, avec unpèrecomme Main Gauche et un frère comme Tong, il n'est là aussi pas question de faire le moindre faux-pas. (...)
Il les regarde l'un après l'autre puis leur dit : « Vous n'avez pas honte. Et pensez à notre shifu. Que crois-tu que tonpèredira, quand il apprendra que tu te bats dans les rues ? », fait-il en s'adressant à Tong, « Et toi, Yú, penses-tu que notre maître te sera reconnaissant d'un tel acte ? (...)
Quand il arrive devant les gardes, il s'incline précautionneusement, veillant à ne pas renverser le plateau et de sa voix fluette : « Oncle, j'apporte le repas de monpère, maître Féng An Yi. » Les deux gardes, appuyés sur leurs lances, se regardent et leurs yeux échangent le sourire que leurs bouches n'esquissent pas. (...)
Arrivé devant ce dernier, il pose le plateau et le pousse devant l'homme après avoir retiré le morceau de coton qui le couvrait. « Mère m'a dit qu'il y avait du poulet, du cresson et des pêches aujourd'hui,père. - Mmm... Très bien. Oui, le thé est encore chaud », répond Féng An Yi en tâtant la petite jarre de terre cuite scellée qui est couchée sur un côté du plateau. (...)
Gardant le bol à la main, il se tourne vers Qiwàng et lui demande : « As-tu travaillé tes exercices d'écriture ? - Oui,père, je les ai tous faits. - Voyons voir cela. » Le garçon regarde avec intérêt le pinceau dont il peut voir le manche dépasser au-dessus du bureau et des documents qui s'y trouvent, mais sonpèreouvre un tiroir et en sort une plaque de bronze et un stylet de la même matière. Le centre de la plaque est rempli de sable et Féng An Yi pose la plaque sur le coffre derrière lui et tend le stylet à son fils. Celui-ci remercie sonpèreet s'agenouille devant le coffre. Avec application, il entreprend alors de copier les pictogrammes que sonpèrelui a dessiné ce matin avant de partir travailler. Quand l'enfant a fini, il pose le stylet mais ne se relève pas, se contentant de se mettre sur le côté du coffre, toujours agenouillé, tandis que sonpèrese penche sur son travail. Qiwàng attend le verdict de sonpère, s'efforçant de ne pas montrer son anxiété. L'homme se redresse bientôt. « Bon travail, Qiwàng, mais regarde, ici et ici, tu aurais dû les former ainsi », et avec des gestes sûrs, l'homme modifie légèrement à deux endroits les marques dans le sable. (...)
L'enfant regarde attentivement, essayant de fixer dans sa mémoire la différence entre ce qu'il avait fait et ce que sonpèrelui montre puis, sans se rendre compte qu'il parle à voix haute : « Oui, la petite queue tourne dans l'autre sens... - Exactement. » La voix de sonpèreramène Qiwàng à la réalité : « Merci,père... Et qu'est-ce que ça veux dire ? » « Ceci ? ‘Un bon fils obéit à sonpère' », fait Féng An Yi en souriant. Le garçon sourit, se relève et s'incline : « Merci encore. Maintenant, je vais ramener le plateau à la maison, si vous le permettez,père. - Mmoui... Va, va. » Qiwàng recouvre le plateau de son voile de coton, s'incline une dernière fois devant Féng An Yi et sort à petits pas en tenant son fardeau bien à plat. (...)
Lorsqu'il se redresse, il intime l'ordre au garçon de se lever et de sauter sur place. Après avoir jeté un regard à sonpère, Qiwàng s'exécute sans comprendre mais faisant confiance au médecin. Celui-ci ne dit presque rien et le regarde faire des bonds, se contentant de les faire le plus haut et le plus rapidement possible. (...)
Qiwàng obéit immédiatement avec soulagement, aspirant l'air à grande goulée. Le médecin se penche à nouveau sur sa poitrine. Quand il se relève pour faire face à sonpère, son visage ne porte pas plus d'expression qu'auparavant : « Votre fils est en bonne santé, maître Féng. (...)
L'éducation intellectuelle est une bonne chose, qui rend l'esprit plus souple, mais il faut veiller à ce qu'elle s'accompagne d'un travail similaire sur le corps, pour équilibrer yin et yáng au sein de l'être et assurer ainsi un développement harmonieux. - Bien, je vais veiller à tout cela. Merci de ces conseils. Tu as entendu, Qiwàng ? - Oui,père. - Il va falloir que je réfléchisse... » La voix de sonpères'éloigne tandis qu'il raccompagne le médecin, laissant Qiwàng seul dans l'intimité de la chambre qui lui sert aussi d'étude. Il se rhabille lentement et s'approche du bureau pour regarder par la fenêtre qui donne sur le jardin à l'arrière de la maison. (...)
La pluie qui s'abat dehors amenée par l'orage tambourine sur le toit et Qiwàng a du mal à réprimer une grimace, se demandant bien ce que sonpèreva bien pouvoir trouver à lui faire faire. Son regard s'attarde sur les rouleaux qui s'entassent sur le bureau, et l'idée de devoir abandonner même momentanément leur étude lui répugne... ********** Trois jours se sont écoulés depuis la visite du médecin. (...)
Celui-ci a bien fait la grimace devant la viande de chien. De la viande de chien en été ! Mais il a avalé ce qu'on lui servait. Heureusement, sonpèren'a pas reparlé de cette affaire d'exercice physique, ce qui n'est pas plus mal, car la chaleur estivale est déjà difficile à supporter assis derrière son bureau à lire et à commenter ses lectures. (...)
Un petit gong qui sonne lui rappelle l'heure du repas. Rinçant soigneusement son pinceau, Qiwàng se lève et va se laver les mains avant de rejoindre sonpèrequi vient de revenir du palais. « Ah ! Te voici. Excellent. J'ai trouvé exactement ce que le médecin a conseillé pour toi. (...)
Dès la semaine prochaine, tu devras te rendre chaque matin à l'école pour qu'il t'y enseigne l'escrime. Excellent, n'est-ce pas ? - ... Oui,père, excellent », lui répond Qiwàng en soupirant intérieurement. Les premières semaines ont été un véritable calvaire, mais Qiwàng s'est fait une raison. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...