Le rimailleur ferraillé
sur La Cour d'Obéron au format (90 Ko)
«Le rimailleur ferraillé» est conçu comme un scénario d'introduction pour trois à cinq joueurs. Il a pour but de les familiariser avec la famille Plessans de Sanceny, et de leur faire découvrir la ville de Lyon et ses tensions religieuses en 1560. Les personnages peuvent être de n'importe quelle origine sociale ; veillez simplement à ce qu'ils aient un minimum de manières (pour éviter d'être relégués aux écuries ou aux cuisines...), et à ce qu'ils comptent parmi eux au moins un bon combattant ...Contient : coupe (3), coupé(...) Elle est blonde, pâle, un peu maigre, et garde continuellement les yeux baissés avec timidité. Elle est sanglée dans des robes aux étoffes riches, mais decoupesimple et pudique qui compresse sa poitrine, et ne porte d'autre bijou qu'un médaillon de la Vierge. (...)
Martin Courrières, curé de Saint-Serge : * Savoir : 4 Puissance : 2 * Sensibilité : 3 Complexion : 3 * Entregent : 3 Adresse : 2 Sciences : * Mémoriser : +4 * Droit : +1 * Grec Ancien : +2 * Latin : +4 * Lire/Ecrire : +5 * Théologie : +3 Dons : * Perception : + 3 * Littérature : +2 * Perspicacité : +2 Urbanités : * Charme : +3 * Baratin : +2 * Chant : +3 * Eloquence : +4 Tours de Force : * Dégâts : + 2 Efforts : * Endurance : +3 Habiletés : * Course : + 2 * Calligraphie : +3 Portrait Physique : Le père Courrières est un homme mince, vieillissant, au visage intelligent et au regard inquisiteur. Il porte un bonnet carré de prêtre, une longue soutane noire, decoupesimple mais de beau drap de hollande, un col carré aux broderies discrètes. Il porte en sautoir un petit crucifix en argent, et un livre d'heures à la main. (...)
Il porte un collier de barbe mal taillée, un pourpoint et une cape élimé, des hauts de chausse brillants d'usure et un chapeau défraîchi. Du reste, lacoupeexcellente de son habit laisse entendre qu'il a connu de meilleurs jours. Il fait preuve d'une grande urbanité, et n'hésite jamais à porter la main au chapeau et à s'incliner bien bas devant les dames et les gentilhommes. (...)
La ville d'Amboise est pavée de morts, que l'on laisse pourrir sur le pavé. Le corps de La Renaudie, d'abord pendu, estcoupéen morceaux qui sont fichés sur des piques aux quatre coins de la ville. On dit que le jeune roi et sa jolie reine, Marie Stuart, vont contempler les grappes de pendus en se promenant avec les dames de la cour. (...)