Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Que jeunesse
se passeQuand je rouvrais les yeux, les souvenirs de mes derniers instants de conscience affluèrent rapidement. La salle obscure, les hennissements étranges, et maintenant, des cadavres. Robin et Yarick eux, l'arme au poing, soufflaient encore bruyamment sous le coup de l'effort fourni. Je me relevai pour constater avec désolation que le sang constellait maintenant les tracés au mur. A terre, cinq des hommes gisaient, d'une pâleur surnaturelle, le teint presque aussi blanc que les cadavres des chevaux...non ...Contient : brouillard(...) A peine avions nous mis pied à terre que, surgi du néant, un autre homme, vêtu tel un garçon d'écurie, saisit les brides de nos montures et s'éloigna avec dans lebrouillardqui flottait de part et d'autre de l'allée. Il ne me vint pas un instant l'idée de protester. (...)