Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Que jeunesse
se passeQuand je rouvrais les yeux, les souvenirs de mes derniers instants de conscience affluèrent rapidement. La salle obscure, les hennissements étranges, et maintenant, des cadavres. Robin et Yarick eux, l'arme au poing, soufflaient encore bruyamment sous le coup de l'effort fourni. Je me relevai pour constater avec désolation que le sang constellait maintenant les tracés au mur. A terre, cinq des hommes gisaient, d'une pâleur surnaturelle, le teint presque aussi blanc que les cadavres des chevaux...non ...Contient : chevaux (3)(...) A terre, cinq des hommes gisaient, d'une pâleur surnaturelle, le teint presque aussi blanc que les cadavres deschevaux...non, je m'approchais...non, pas deschevaux, des licornes...des licornes passées par le fil de l'épée ! Je tournais mon regard vers Yarick et Robin, en quête d'explication. (...)
Nous formions des prières dans ce sens quand nous parvînmes devant deux colonnes immenses dont le sommet disparaissait dans un ciel sombre et nuageux. Nous ralentîmes l'allure deschevauxet franchîmes la porte au pas, intimidés. Le parfum de l'atmosphère, la façon dont la Marelle frémissait dans mon esprit, tout indiquait que nous étions peut-être déjà bien plus loin que nous le pensions. (...)