L'Asile des Oubliés
sur Hugin et Munin au format (264 Ko)
Contient : jardin (3)(...) La population actuelle est incapable de gérer autant de superficie, mais les malades les moins dangereux sont souvent envoyés travailler la terre, à la fois pour les occuper, et pour permettre à l'asile une certaine autosuffisance. Mais les terres exploitées ne forment pas plus qu'un grandjardinpotager, et le reste des terres arables est laissé complètement à l'abandon. LES TETES PENSANTES : Les fondateurs de l'Asile sont au nombre de trois. (...)
Enfin, sa pratique des substances psychotropes lui a donné une certaine connaissance des herbes, poisons et drogues (19). Il n'est pas rare de le voir biner un coin dejardin, car il s'occupe lui-même (15) de ses plantations. Méthodes et Secrets Le secret le moins avouable de Sibor, et qu'il cache même à ses collègues, est sa pratique de la ponction (HW p. (...)
Dans les cas de folie bénigne (et pour les personnes saines d'esprit qui arrivent par « erreur » à l'asile), le malade aura à accomplir toutes sortes de corvées, aidant ainsi à l'entretien et la vie courante de l'institution. Cela va des travaux dans lejardin, aux réparations courantes, en passant par la préparation des repas collectifs. Les malades plus sérieusement atteints sont enfermés dans la grande cellule commune du sous-sol, et ne sortent que pour être amenés dans les quartiers des trois érudits. (...)Ce décor de campagne plante la description d'un lieu dédié au soin des malades, et plus particulièrement au traitement de la folie. La particularité de cette institution est d'être pluriconfessionnelle. Cette multiplicité des opinions nourrit des débats d'idées, tant sur la religion, que sur la folie et son traitement. Est-ce une maladie, une malédiction, un don ? Bien sûr, l'existence d'un tel lieu est tenue plus ou moins secrète, la coexistence de ces religions n'étant pas du goût de ...