Elos la Blanche
sur L' Oiseau Oracle au format (488 Ko)
Contient : ruelles (4)(...) Le coeur de la rive femelle, un quartier toujours en effervescence ou s'effectuent l'essentiel des échanges commerciaux. Le Souque. C'est un immense marché couvert, un dédale deruelleset d'échoppes protégées du soleil par de grandes toiles tendues. On y trouve de tout, à condition de savoir chercher. (...)
C'est dans ce quartier, hors les murs, que se trouvent tous ceux dont la cité ne veut pas. Il ne fait pas bon s'aventurer dans cette ville de baraques sordides, auxruellessombres, ou les lois élosienne ne s'appliquent pas. Sur la berge habitent les marins imprudents qui ont perdu leur bateau et qui passent leurs journées au bord de l'eau, immobiles, à gémir, à contempler les restes de leur fier vaisseau broyé sur les brisants. (...)
) les architectes avaient gardé les plans anciens, et tout a été rebâti à l'identique, à savoir un inextricable fouillis deruelles, d'impasses, d'escaliers et de passages dérobés dont seules les autorités ont le plan complet. (...)
C'est la ville des pêcheurs, de ceux qui triment à nourrir la cité, un gigantesque village avec ses petites maisons blanchies à la chaux, sesruellespavées où les femmes raccommodent les filets et les barques tirées, le soir, sur la berge de l'Héka. (...)Elos la Blanche se tient en bordure de mer. A l'ombre de ses murailles antiques vivent cent mille âmes. Des ports aux larges jetées partent les vaisseaux à trois rangs de rameurs, aux voiles blanches frappées d'or. Au centre de la ville, les Palais de la Reine et de Sa Grande Préciosité et les tours des Précieux Astrologues, toujours plus près des étoiles, ponctuent l'horizon de la cité. Les fêtes, innombrables, rythment le temps qui passe. Et dans les rues, au Théâtre ou aux thermes ...