Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : ruelles (8)(...) Lorsque vous pensez à Exil, laissez venir à vous les images d'épinal de Londres ou de Paris à cette époque. Imaginez donc desruellespavées et des bâtisses de pierre, martelées par la pluie et plongées dans le brouillard. Ajoutezy ensuite des structures et des bâtiments d'acier imbriqués dans ces fondations, superposés les uns aux autres, formant des séries de plates-formes. (...)
Au coeur de la nuit, seuls les professionnels nocturnes (des ouvriers de nuit aux prostituées en passant par les voleurs) ou les fêtards tardifs arpentent lesruellesde la cité. Les bureaux d'Administration ne sont pas ouverts au public durant la nuit, tout comme certaines boutiques. (...)
Des arches, des passerelles et des ponts de métal sont venus rejoindre les différentes plates-formes. Exil est ainsi devenu cette succession de plateaux composés d'immeubles géants, deruellesde pierre, de passerelles d'acier ou d'arches rouillées. Sous l'impulsion ingéniérique, la cité s'est aussi automatisée, dans un souci de modularité. (...)
Cette question s'impose naturellement au nouveau venu dans la Cité d'Acier : comment me retrouver dans ce dédale ? Comment ne pas me perdre irrémédiablement dans cette forêt deruelles, de bâtiments, et de plates-formes suspendues ? Exil est en fait un cauchemar de géomètre, qu'on ne peut guère cartographier, où l'on se repère grâce à quelques lieux immuables. (...)
La définition d'un bloc est assez fluctuante : en terme ingéniérique, elle représente une unité modulaire de la cité, que l'on peut individualiser du reste de la cité. Chaque bloc comporte rues etruelles, et est relié au reste de la cité par des passerelles ou des ponts. D'autres ne sont que des petites bâtisses accolées à un rocher ou à une ruine de Tombeau. (...)
Ici, on trouve les hangars de stockage et les ateliers des armateurs et des sociétés d'export. Lorsque l'on s'enfonce dans lesruellesdu quartier, on découvre un habitat pauvre et délabré, des tavernes de marins, des tripots et des maisons de joie de bas étage. (...)
Mais il est indéniable qu'Exil abrite des créatures différentes de l'homme... les Anges délicats n'en sont qu'un exemple, sans doute le plus sympathique. Mais qui sait ce qui se cache dans lesruelles, sous la fumée et le brouillard perpétuel de la Cité d'Acier ? On parle de monstres assoiffés de sang, de revenants, de créatures créés par les anciens, les Stalytes ou les scientistes, qui s'attaqueraient aux passants égarés, aux enfants des rues ou aux prostituées desruellesborgnes... L'une des légendes qui courent en Exil à propos des bas-fonds concerne La Bête : il s'agirait d'une créature très puissante, issue des expériences ratées des scientistes, moitié humaine et moitié machine, devenue totalement folle à la suite des terribles expériences pratiquées sur elle. On dit qu'elle serait de connivence avec les intelligences mécaniques de Contrôle, avec qui elle pourrait communiquer depuis le système vocal et informatif. (...)