L'Automne, les écrits perdus
sur Boris Courdesses au format (551 Ko)
Contient : guerriers (10)(...) Comme eux, elle est mortelle. Les danses du sang font appel à une mélodie invisible sur laquelle lesguerriersdrakoniens rythment leurs attaques et leurs parades, le rythme de l'entropie qui se cache dans leurs veines, le rythme du chaos de la métamorphose qui se manifeste par les battements de leurs coeurs, le flux et le reflux du sang dans leurs veines. (...)
Si tous les premiers sangs pratiquent à un degré moindre les Danses du Sang, seule une petite partie (un dixième), se focalise suffisamment sur un aspect de celles-ci et est digne d'en porter le titre de pratiquant. Cesguerriersd'élite sont rarement des dominants. En effet, ils se dévouent pour la plupart à la guerre, et non à la direction de la tribu. (...)
Pratique Les gestes des dragons-sang sont vifs et coulants. Agiles et d'une rapidité extrême, il est difficile de savoir où un coup porté par l'un de cesguerriersva aboutir, s'il ne s'agit pas d'une feinte. Les dragons-sang sont également des spécialistes de l'esquive, ne parant pour ainsi dire jamais les coups qui leur sont portés. Vitesse et précision sont leurs maîtres mots, même si la force en pâtit souvent. Arme Lesguerriersde la Voie du sang combattent idéalement avec deux longues lames courbes qu'ils font siffler dans le vent. (...)
Les princes-osseux sont endurants, durables et voient leurs blessures guérir aussi vite qu'elles leurs sont infligées. Armés de la certitude de ne pas mourir en combat, cesguerrierssont lents et précis dans leurs mouvements. Pour des ennemis habitués à combattre les hordes hurlantes des soldats drakoniens, contempler les museaux pâles des fratries osseuses est un choc, alors même que ceux-ci franchissent les rangs des troupes adverses en tranchant méthodiquement les membres de leurs adversaires pour se diriger vers l'état major, sans se presser. (...)
Les adeptes de la Voie de l'Os ont également accès aux manoeuvres de la soupe aux doigts et à la poinconnade. VOIE DE LA CHAIR Les adeptes de la Voie de la Chair, ou carnolatres, sont lesguerriers-danseurs les plus connus des autres peuples de l'Harmonde. Pour certains de ceux-ci, cesguerrierssont devenus les symboles des troupes drakoniennes : des hommes-dragons fous furieux, peints de noir, se jetant sur leurs troupes une hache dans chaque main. Les carnolatres sont les maîtres de la métamorphose de combat. (...)
Leurs membres fléchissent pour happer leurs proies et leurs crocs sont capables de dommages majeurs. Même sans armes ils sont de redoutablesguerriers, capables de faire pousser des griffes au bout de leurs pattes. Fou de combat, la douleur n'a nulle prise sur eux. (...)
Certains se mutilent pour faciliter la pousse d'excroissances osseuses au bout de leurs bras, d'autre se peignent des armes sur les pattes avant. Pratique Cette Voie est celle qui comporte le plus grand nombre deguerriers, non pas parce qu'elle est plus attirante, mais parce que sa pratique est la plus aisée. Tout ce qu'un drakonien a à faire, c'est à relâcher le contrôle qu'il a sur lui même. (...)
Symbolique La symbolique des Escoufflards est un bleu clair proche de celui des Danseurs. Lorsque cesguerriers-magiciens l'osent, ils se couvrent d'une fine poudre phosphorescente pour accentuer le côté surnaturel de leur rôle. (...)L'Automne est une saison fascinante et bien peu de personnes en comprennent sa tragique beauté. L'évoquer suffit souvent à effrayer les gens : trop de superstitions, de craintes...certes parfois justifiées, mais parfois si bêtes.... C'est dans les livres que je pus épancher ma soif de connaissance et découvrir ainsi un peu mieux les terribles peuples de la saison, que ce soit le destin tragique des magnifiques Morganes ou les mœurs des Drakoniens. Les derniers écrits que j'ai découvert traitaient ...