Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : fier (4)(...) Il s'assit à un bout de sa table de travail, et moi à l'autre. « Axel, dit-il d'une voix assez douce, tu es un garçon très ingénieux ; tu m'as rendu là unfierservice, quand, de guerre lasse, j'allais abandonner cette combinaison. Où me serais-je égaré ? (...)
Aussi je propose de donner son nom à ce ruisseau salutaire. - Bien ! » m'écriai-je. Et le nom de « Hans-bach » fut aussitôt adopté. Hans n'en fut pas plusfier. Après s'être modérément rafraîchi, il s'accota dans un coin avec son calme accoutumé. « Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. (...)
Hans a frotté tes plaies avec je ne sais quel onguent dont les Islandais ont le secret, et elles se sont cicatrisées à merveille. C'est unfierhomme que notre chasseur ! » Tout en parlant, mon oncle apprêtait quelques aliments que je dévorai, malgré ses recommandations. (...)
L'enfant ne répondit pas davantage. J'étais très intrigué. « Est-il donc muet ? » s'écria le professeur, qui, trèsfierde son polyglottisme, recommença la même demande en français. Même silence de l'enfant. « Alors essayons de l'italien », reprit mon oncle, et il dit en cette langue : « Dove noi siamo ? (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...