Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : profondeurs (11)(...) Cependant j'avais encore un espoir, c'est qu'une fois arrivés au fond du cratère, il serait impossible, faute de galerie, de descendre plus profondément, et cela en dépit de tous les Saknussemm du monde. Je passai la nuit suivante en plein cauchemar au milieu d'un volcan et desprofondeursde la terre, je me sentis lancé dans les espaces planétaires sous la forme de roche éruptive. (...)
Comment veux-tu que des sources jaillissent à travers ces parois ? - Mais peut-être cette coulée se prolonge-t-elle à de grandesprofondeurs? Il me semble que nous n'avons pas encore fait beaucoup de chemin verticalement ? - Qui te fait supposer cela ? (...)
» Les calculs du professeur étaient exacts ; nous avions déjà dépassé de six mille pieds les plus grandesprofondeursatteintes par l'homme, telles que les mines de Kitz-Bahl dans le Tyrol, et celles de Wuttemberg en Bohème. (...)
Je tenais à ne pas être distancé ; ma grande préoccupation était de ne point perdre mes compagnons de vue. Je frémissais à la pensée de m'égarer dans lesprofondeursde ce labyrinthe. D'ailleurs, la route ascendante devenait plus pénible, je m'en consolais en songeant qu'elle me rapprochait de la surface de la terre. (...)
Je songeais à ces richesses enfouies dans les entrailles du globe et dont l'avidité humaine n'aura jamais la jouissance ! Ces trésors, les bouleversements des premiers jours les ont enterrés à de tellesprofondeurs, que ni la pioche, ni le pic ne sauront les arracher à leur tombeau. Aux schistes succédèrent les gneiss, d'une structure stratiforme, remarquables par la régularité et le parallélisme de leurs feuillets, puis, les micaschistes disposés en grandes lamelles rehaussées à l'oeil par les scintillations du mica blanc. (...)
Les idées les plus absurdes s'enchevêtrèrent dans ma tête. Je crus que j'allais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans lesprofondeursdu gouffre. Hans remontait. La lumière incertaine commençait à glisser sur les parois, puis elle déboucha par l'orifice du couloir. (...)
Du reste, je m'habituai promptement à cette idée, car le couloir, tantôt droit, tantôt sinueux, capricieux dans ses pentes comme dans ses détours, mais toujours courant au sud-est, et toujours s'enfonçant davantage, nous conduisit rapidement à de grandesprofondeurs. Quatre jours plus tard, le samedi 18 juillet, le soir, nous arrivâmes à une espèce de grotte assez vaste ; mon oncle remit à Hans ses trois rixdales hebdomadaires, et il fut décidé que le lendemain serait un jour de repos. (...)
Il est évident qu'à ce moment, une bifurcation de la galerie s'ouvrit devant moi, tandis que le Hans-bach obéissant aux caprices d'une autre pente, s'en allait avec mes compagnons vers desprofondeursinconnues ! Comment revenir. De traces, il n'y en avait pas. Mon pied ne laissait aucune empreinte sur ce granit. (...)
Il ressemblait au roulement prolongé du tonnerre, et j'entendis les ondes sonores se perdre peu a peu dans les lointainesprofondeursdu gouffre. D'où provenait ce bruit ? De quelque phénomène sans doute, qui s'accomplissait au sein du massif terrestre. (...)
La nature l'a doué d'un appareil d'optique d'une extrême puissance et capable de résister à la pression des couches d'eau dans lesprofondeursqu'il habite. On l'a justement nommé la baleine des Sauriens, car il en a la rapidité et la taille. (...)
Soudain l'ichthyosaurus et le plesiosaurus disparaissent en creusant un véritable maëlstrom. Le combat va-t-il se terminer dans lesprofondeursde la mer ? Tout à coup une tête énorme s'élance au dehors, la tête du plesiosaurus. Le monstre est blessé à mort. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...