Journal de Moun Awir
sur Errance Eternelle au format (1023 Ko)
Contient : dryade (6)(...) Fait le en souvenir de moi, par hommage pour un mort, par respect pour mes dernières volontés, ou pour n'importe quelle autre raison, mais, par pitié, fait le. A toi que je ne pourrais plus jamais remercier, d'avance, merci. Moun Awir. 03 de laDryade: Abdelim est de plus en plus étrange. Il se referme sur lui de plus en plus. Quand je l'interroge, il éclate d'un rire un peu trop fort et me dit que je me fais des idées. C'est bizarre... C'est comme si j'avais l'impression qu'il s'éloignait de moi. 12 de laDryade: Il rumine une pensée qui doit être bien prenante car elle le plonge dans des abîmes de réflexion. (...)
Il ne m'en a pas parlé, il me dit, comme à son habitude que je ne suis pas prêt, et que lui non plus. Je ne comprends pas ce qui peut le perturber à ce point... Est-ce ce tableau ? 20 de laDryade: Sommes arrivé à Mésirah. Revoir Balthasim et le sérail est toujours un plaisir. 22 de laDryadeAbdelim et Balthasim n'ont pas cessé de discuter en catimini pendant toute la journée. Ils ne semblaient pas d'accord. (...)
Il est rare de voir Balthasim perdre ainsi sa contenance... cette idée doit décidément être bien troublante. 26 de laDryade: La retraite ! Ce n'est pas possible ! Pas lui ! Qu'allons nous devenir ? Que vais-je devenir ? Il a l'air pourtant bien résolu... Non, il doit y renoncer. Il le faut ! 29 de laDryade: Voilà. C'est fait. Tout a été beaucoup trop vite à mon goût mais sa décision était en fait prise depuis bien longtemps. (...)Simple vagabond Keshite, Jorniste et amoureux du désert. Ô Muses, faîtes que ce carnet tombe en des mains bien Inspirées si jamais il m'arrivait malheur. A toi, voyageur étranger, ami de toujours ou inconnu de passage, ce carnet que tu tiens entre tes mains est un recueil de pensées, quelques fragments de ma mémoire, des parcelles de ma vie. Si tu le tiens entre tes mains, c'est qu'il m'est sûrement arrivé malheur. La Flamme de ma vie s'est éteinte, elle a déserté mon Corps, mon Esprit et ...