L'Homme Noir et la vindicte publique
Contient : animaux (3)(...) En 1922, Voronoff fait sa première communication officielle au Congrès des Chirurgiens, en relatant ses observations et ses expériences récentes : - J'ai greffé à de vieux boucs et béliers fatigués des glandes d'animauxvigoureux. Ils ont retrouvé une étonnante jeunesse. Parmi l'assistance, le professeur Reinette, chirurgien marseillais qui n'aime pas qu'on se fiche de sa pomme, l'interrompt pour lui demander si ces expériences peuvent être appliquées à l'homme. (...)
Il sera facile de greffer à l'homme la glande d'un... chimpanzé, puisque la sécrétion interne des glandes est la même chez l'homme que chez lesanimaux... Bien sûr, il vaudrait mieux utiliser des glandes humaines, ne serait-ce que pour éviter quelques petites, euh, anicroches. (...)
Voronoff n'en poursuit pas moins, une étincelle dans les yeux : - Malheureusement, passé douze heures, il est impossible d'obtenir des glandes humaines encore 'en vie'. Pour la greffe que je suggère, force est donc de se rabattre sur desanimauxdont les tissus peuvent vivre et se greffer sur le corps humain. Or, le sang des grands singes est identique à celui de l'homme et une glande, empruntée chez eux, pourra parfaitement accomplir sa fonction dans le corps humain. (...)Enthousiasmée par la sortie récente du jeu de rôles de la Brigade Chimérique, l'équipe des intrépides reporters des Mondes des Mondes en Chantier a voulu mener l'enquête sur un mystérieux superscientifique, créateur d'un groupe concurrent mais tout aussi prodigieux : la Compagnie Utopique ! Après l''Homme Noir', voici 'La vindicte populaire'. Retour en France Voronoff regagne la France pour s'installer à Bordeaux. S'il n'a pas participé au conflit de 1914-1918, il s'intéresse ...