Les Femmes de Merlebois
Contient : larmes (6)(...) Ouïe à 0 leur confirme qu'il s'agit d'un bruit de sanglots. Assise sur une grosse pierre du bord du chemin, sur la gauche, une jeune fille pleure à chaudeslarmes, la tête dans ses mains. L'arrivée des voyageurs ne la détourne pas de son chagrin, et il faudra que ceux-ci, soient tout près d'elle et lui adressenet la parole pour qu'elle consente à relever la tête. Ses yeux sont rouges et ses joues sont mouillées delarmes. Elle est vêtue comme une paysanne, robe brune, sandales. Le châle qui lui recouvre en partie la tête laisse dépasser ses tresses blondes. (...)
La jeune fille ne semble pas comprendre les questions qu'on lui pose. Chaque fois qu'elle parait sur le point de répondre, ses yeux se mouillent d'un nouvel afflux delarmes, un spasme lui secoue les épaules, et ses sanglots recommencent. Le mieux qu'elle arrive à obtenir est de répondre par oui ou par non en hochant la tête. (...)
Ce n'est finalement qu'au bout d'une bonne dizaine de minutes, s'ils ont assez de patience, que les voyageurs pourront l'entendre murmurer. 'C'est si beau... mais c'est si triste !...' Puis ce sera un nouveau déluge delarmes. Il sera impossible de rien en tirer d'autre. Eventuellement, si on lui demande où elle habite, elle tendra son bras gauche vers le Nord du sentier. (...)
Et le pire, c'est que toutes les femmes, les jeunes comme les vieilles, étaient comme suspendues à ses lèvres, buvant chacune de ses paroles. Déjà elles commençaient à soupirer, des yeux devenaient rouges, deslarmesroulaient sur les joues. On aurait dit qu'elles épluchaient des oignons. A la fin, quand il a rangé son luth, elles ont toutes éclaté en sanglots en même temps. (...)
' 'Si je vous ai raconté cela, c'est parce qu'il me souvient d'avoir vu à Aerlith la statue de Tristesol Larmidor qui, comme vous le savez peut-être, fut le plus pathétiquement désespéré des troubadours du Second Age. Les légendes rapportent que sa voix était capable de faire venir deslarmesaux yeux d'une foule entière. Or ce n'est pas pour rien que les ruines de la cité sont surnommées les ruines aux fantômes. (...)Dragons Radieux HS N° 01. Un gros chagrin : Au début de cette histoire, les voyageurs cheminent vers le Nord dans une région de collines rocheuses, entre la vaste forêt de Lyeïs, à l'Est, et le désert des Terres de Sable, à l'Ouest. Autour d'eux le paysage est plutôt sauvage, longues herbes, buissons de ronces, affleurements de roc nu : et le vague sentier qu'ils suivent ne montre aucun signe de fréquentation récente. C'est la fin de l'après-midi, et à certains aspects du relief (Vue/Survie ...