La petite Fille qui n'existait pas
Contient : sol (4)(...) Derrière chacune de ces portes il y a une grand-mère nue et ridée, assise sur une chaise de chair et dont les pieds sont soudés ausol. Chaque grand-mère a de grandes aiguilles à tricoter et un petit tas de laine, rose pour l'une et bleu pour l'autre. (...)
Sur les escaliers on tente guider les perroquets à la voix, 'à droite', 'plus bas' mais un à un ils tombent et s'engluent sur lesol. Un seul reste, mais ses battements d'ailes sont de plus en plus irréguliers... Il s'écrase et ne bouge plus. L''enfant' tente de se rapprocher de lui mais il s'enfonce peu à peu dans lesolqui semble le digérer. Un silence de mort plane dans la salle. Tout est consommé par lesoltandis que les deux grands-mères défont leurs layettes. Les autres 'enfants' regagnent silencieusement leurs chambres. (...)DOSSIER DU PATIENT : nom : Antoinette BERTIN, née MARY. Age : 23 ans. Description : gaie comme un pinson et un peu simplette Problème : Antoinette Bertin imagine qu'elle est l'heureuse maman d'une petite fille nommée Stéphanie. Celle-ci a tantôt 5 ans, tantôt 13 ans, voire quelques mois. Elle lui achète des vêtements, un sac pour aller à l'école, des petits pots, des jouets. Elle adore s'en occuper. Son mari, Auguste Bertin, 28 ans, aimerait que toutes ces dépenses cessent et qu ...