Un aperçu des relations internationales en 1890
sur Loukoum On Line
Ce document n'aborde que l'état des relations entre les principaux États terriens (en particulier, sauf exception les seuls États allemands envisagés ici sont les royaumes). Quelques alliances militaires : Entre la Bavière, le Hanovre, la Saxe, le Wurtemberg, quelques autres États allemands, et l'Autriche-Hongrie ; Entre la Bavière et la France ; Entre l'Autriche-Hongrie et la France ; Entre la Russie et la France (à partir de 1892) ; Entre la Prusse et l'Italie (Double-Alliance du ...Contient : italiens (3)(...) Ses relations sont mauvaises avec la Bulgarie, le Danemark (depuis la guerre des Duchés), l'Italie (à cause de la Vénétie que voudraient récupérer lesItaliens), l'Empire Ottoman, la Roumanie, et la Serbie (en dépit d'un accord secret passé avec ce dernier Etat en 1881, par lequel chacun des deux assure l'autre de sa neutralité en cas de guerre contre un pays tiers). (...)
L'Italie a une attitude ambivalente : d'un côté, la France a permis l'unification, mais d'un autre côté elle est l'alliée de l'Autriche-Hongrie qui possède toujours la Vénétie ; de plus, certains Français voudraient récupérer les territoiresitaliensqui correspondent à d'anciens départements français sous Napoléon (Apennins (Chiavari), Doire (Ivrée), Gênes, Marengo (Alexandrie), Montenotte (Savone), Pô (Turin), Sesia (Verceil), Stura (Coni), et même pour certains Taro (Parme) et d'autres anciens départements encore plus éloignés), et certainsItaliensestiment que des régions comme Nice, la Savoie, ou même la Corse (sans oublier la Tunisie), devraient être italiennes. Le Portugal, dont la reine est française, est considéré avec bienveillance par une partie de la population (en particulier les monarchistes). (...)