La colonne infernale
sur Loukoum On Line
Ébauche de scénario pour Space 1890, réalisée à l'origine pour le vingt-cinquième concours de scénarios de la Cour d'Obéron, et présentée ici dans une version mise à jour. Le thème du concours était une expédition lointaine, et l'élément imposé, la paix. Si vous êtes censés participer à ce scénario en tant que joueurs, ne lisez pas plus loin... Nous sommes en 1892. Les relations franco-anglaises évoluent nettement vers une entente de plus en plus cordiale, que chacun a à cœur de préserverÉbauche> ...Contient : traité (4)(...) Il y a certes des rivalités coloniales, principalement en Afrique et sur Mars, mais les sphères d'influence respectives sur la planète rouge sont à peu près définies depuis untraitéde 1890 entre les deux Etats, et chacun reste de son côté de la limite, fixée sur le méridien 90 ° Est. (...)
Adsigaa : La ville d'Adsigaa est située sur le 90ème méridien Est, à la limite entre les zones d'influence française et anglaise. Son sort n'a pas été précisé sur letraité, mais Noirot et Roussel ne se sont pas posé de questions. Après un premier siège infructueux, leur colonne a continué sa course folle le long du canal boréosyrtien (au delà d'Adsigaa, Français et Anglais sont d'accord sur son nom), puis, après quelques semaines (ou mois, selon la rapidité des PJ), ayant coupé à travers le désert, elle est revenue par le canal d'Asclepius, a à nouveau assiégé la ville pendant un certain temps et fini par s'en emparer il y a quelques jours, les quelques pièces d'artillerie et les mitrailleuses faisant à nouveau la différence. (...)
Le drapeau tricolore a été planté au sommet d'un des bâtiments près du croisement des canaux. Bien qu'Adsigaa n'ait été attribuée à aucune des deux puissances coloniales dans letraitéde 1890, et qu'on puisse donc partir du principe que 'premier arrivé, premier servi', certains PJ pourraient, plutôt que de créer un motif supplémentaire de tension internationale, préférer le décrocher (ou le faire décrocher par un subordonné, car il y a une belle escalade à faire, à la merci du descellement d'une des pierres de la façade). (...)
Faivre y indique par ailleurs que Noirot souffrait selon lui d'une fièvre ondulante qui entravait ses facultés de discernement, à laquelle il donne le nom de syrtite, et contre laquelle son patient refusait d'êtretraité. Les tirailleurs se mettent rapidement à la macabre tâche consistant à décapiter les cadavres de leurs ennemis et à empiler les têtes. (...)