Réveil
Contient : grasses(...) Grand Brillant doit être furieux, là-haut, qui ne peut plus m'atteindre... J'adresse un sourire narquois à son prolongement fixe, halo lumineux dérisoirement incapable de me suivre à présent. Je vais mieux maintenant. Je suis chez moi. Mes cordes vocales douloureuses et curieusementgrassesvibrent malgré moi et je laisse fuser un cri de joie et d'excitation... Un grondement plutôt, que je ne m'étais jamais entendu... Je vais mieux. (...)Eclair ! J'ai froid. Je tremble. Un rayon de soleil glacé me transperce, me vrille le cerveau. J'ai mal. Partout. M'étirer. Bouger : c'est ça, il faut bouger pour vivre. Je vais me lever. Comment fait-on déjà ? Pourquoi est-ce que tout tourne autour de moi, brusquement, soudainement ? Où suis-je ? M'asseoir... Me calmer. Je dois me calmer. Voilà, je suis assis. L'écorce me griffe la peau du dos. Là-haut, au centre de la touffeur des feuillus, le Grand Brillant fait une crise ...