Maléfices 1990 : huitième partie
Je suis intimement convaincu que l'homme n'est pas né mauvais. Il a appris à le devenir. Tout a commencé en des temps reculés. La Chose... en fait, c'est ainsi que les villageois de Mosdilion la nommaient, arriva sur Terre en Sibérie, autour du coup d'un géant à l'apparence humaine. La création du monde vue par les Sibériens précise qu' «un homme venu de nulle part » créa les enfers en creusant un puits dans la Terre. Personne ne sut d'où venait ce géant. Mais ce qui est sûr, c ...Contient : humanité (3)(...) L'homme, très vite, fut conquis et le Mal se répandit, non comme une maladie, mais comme une bonne nouvelle. La guerre, la cruauté, la jalousie, le désir : autant de jouets nouveaux pour unehumaniténaissante, innocente et curieuse, autant de comportements qui achevaient de différencier l'homme de l'animal et que l'homme cultivait, fier de sa différence. (...)
Cherchant à se débarrasser du Mal, l'homme imagina de faire tout le contraire et ainsi naquit l'idée du Bien, mais l'idée seulement car cela semblait un idéal impossible à atteindre tant le Mal était enraciné en lui. Peu à peu, l'humanitése scinda en deux : les partisans du Bien et ceux du mal. Il y eut de grandes batailles au cours desquelles fut inventée la magie. (...)
D'après ce que vous m'avez expliqué, les Gantys s'arrangent toujours pour qu'il ne reste aucun souvenir, aucune trace du véritable passé de l'Humanitélors de cette restructuration. Mais le fait que soit mentionné « un homme venu de nulle part » dans cette légende sibérienne est bien une preuve qu'il y avait autre chose avant ! (...)