496 : A la rencontre du Roi Cerdic
Contient : roi (14)496 : A la rencontre duRoiCerdic Partie jouée le 09 Juillet 2009. Quelques semaines seulement après la cérémonie d'adoubement qui fît de moi un chevalier de Silchester, je me rendais à Sarum en compagnie de mon jeune écuyer afin de transmettre à la Comtesse de Salisbury un message de la plus haute importance de la part mon Seigneur lige, le Duc Ulfius de Silchester. (...)
C'était une lettre importante où le Duc Ulfius de Silchester précisait que le Royaume de Logres nécessitait rapidement qu'unrois'installe à sa tête, unroicompétent, pas un homme simplement capable de retirer l'épée dans la stèle. Le silence suivant cette lecture fût brisé par quelques chuchotements ; tout le monde savait désormais que le Collegium allait se réunir pour élire un nouveauroi, la procédure était lancé. Je fus pris à parti lorsqu'on me demanda de m'exprimer sur cette fameuse épée mais malheureusement, je n'avais rien entendu la concernant. (...)
Sire Brastias, alors de passage à Sarum, affirma cependant qu'il l'avait vue dans un cimetière à proximité de la cathédrale Saint Paul, plantée dans une stèle de pierre. Le débat concernant l'élection duroidura toute la journée et bien que personne ne s'écouta, quelques idées transpirèrent de ces discussions stériles. (...)
Selon certains, l'épée avait été plantée dans la pierre par Dieu lui-même et celui qui serait capable de l'en retirer serait investi de son pouvoir et donc devait être le nouveauroi. Les prêtres ne s'exprimèrent que peu à ce sujet. Pour les plus sceptiques, Merlin, qui s'était rendu coupable de terribles exactions sur le territoire, avait très bien pu par on ne sait quelle magie puissante sceller l'épée dans la pierre afin de mettre sur le trône l'individu qui lui plairait. (...)
Que des bateaux en provenance d'Irlande s'étaient massés dans la Mer de l'Ouest. Et enfin, que Idres, leRoides Cornouailles, rassemblait une armée pour attaquer le Royaume au Sud. Toutes ces informations ne présageaient rien de bon et le débat fût alors lancé pour savoir si Sarum devait profiter d'un solide rempart pour se protéger ou tout du moins d'un mur de pierre pour défendre le château. (...)
Quoiqu'il en soit nous rencontrâmes peu de temps après le chef de ces Saxons qui demandait à parler au seigneur des terres, ce qui lui fût accordé. Ils venaient négocier la paix du Comté sur ordre duRoiAEthelswith de la Saxonnie de l'Est (ancien Comté de Caercolum). La Comtesse demanda à cet étranger de patienter à l'extérieur en attendant sa décision. (...)
Le chef des saxons, un dénommé Cerdic, tenait Hantonne et un de ses messagers vînt nous faire savoir que sonroiacceptait de nous rencontrer pour négocier. Nous acceptâmes et je retrouvais à Hantonne les chevaliers du Duché de Silchester. C'est ici même que nous apprîmes que le HautRoiVortigern, celui-là même qui avait fait de mon père un chevalier chrétien de Surrey, avait eu un héritier avec Rowena, la fille duRoiHengest, et que cet héritier n'était autre que Cerdic, et par conséquent, que ce dernier était légitimement l'unique prétendant possible au trône du Royaume de Logres et qu'il avait bien l'intention de le faire savoir aux nobles qui composaient le Collegium. Il laissa aux chevaliers de Salisbury et aux autres délégations présentes deux opportunités : la première, marcher à ses côtés pour le soutenir en tant que futurroi; la seconde, se dresser contre lui et mourir. Je rejoignis inévitablement la décision qui fût prise par les chevaliers de Silchester apprenant par la même occasion que le Duc Ulfius s'était allié aux Saxons de l'Est, mais pour la énième fois, les chevaliers de Salisbury qui se concertèrent, eurent du mal à s'accorder et ce en particulier à cause de Sire Norbert qui s'était fixé de défendre coûte que coûte les vie de la femme et du fils de son neveu mort à la Bataille de Saint Alban. Je n'intervins pas pour lui expliquer que si ce bâtard breton au sang de saxon devenaitroi, les Saxons seraient maîtres en Royaume de Logres et pourraient piller et accessoirement violer ce que bon leur sembleraient ; la femme de son neveu, voir le fils, faisaient bien entendu parti de cet avenir peu enviable. (...)
J'appris alors que le Collegium qui s'était réuni à Silchester n'était pas parvenu à désigner un nouveauRoi, faute de participants. En outre, nombreux furent les pillages Saxons sur les Terres de Salisbury. (...)Partie jouée le 09 Juillet 2009. Quelques semaines seulement après la cérémonie d'adoubement qui fît de moi un chevalier de Silchester, je me rendais à Sarum en compagnie de mon jeune écuyer afin de transmettre à la Comtesse de Salisbury un message de la plus haute importance de la part mon Seigneur lige, le Duc Ulfius de Silchester. J'arrivais en vue de sa modeste demeure au premier jour de la Fête de Pâques. C'était un matin frais et pluvieux qui rendait les routes difficilement praticables. ...