497 : Le Chevalier à la Défense & le Manoir de Medbourne
Contient : norbert (4)(...) Sire Jordan et Sire Heringdale nourrissaient visiblement quelques rancunes à l'égard de l'un de ces mages, et pas des moindres, puisqu'ils avaient un demeurant à régler avec Merlin, celui dont on disait qu'il avait capturé et enlevé le fils d'Uther Pendragon, ce sorcier même que nous rencontrâmes quelques heures après que la Comtesse m'invita à rejoindre Sire Prisor, SireNorbert, Sir Jordan et Sire Heringdale, pour aller payer les « dettes » de son mari décédé. Nous rejoignîmes le vieil homme à la lisière de la forêt qui jouxtait les terres de Sarum et je pris la décision de le saluer vaguement mais de ne point lui parler de peur qu'il ne me transformât en crapaud. (...)
C'est alors que le Cavalier à la Défense déboula par l'arrière pour nous prendre à revers, suivi de quelques hommes. Il me prît à parti et tandis que Sire Heringdale, Sire Jordan et SireNorberts'enfonçaient plus avant et mettaient pied à terre pour défaire quelques hommes d'arme, Sire Prisor et moi défendions nos arrières. (...)
L'inconscience me guettait mais je vis Sire Heringdale et Sire Jordan tomber. J'eus toutes les peines du monde à rester éveillé et ma dernière image fût celle de SireNorbertaux prises avec le Cavalier à la Défense. Je remarquai alors qu'il portait cet étrange crâne en guise de casque, une tête prélevée très certainement sur un animal que je n'identifiais guère mais qui arborait des canines démesurément longues. (...)
Nous avions donc survécu et nous étions en train de bivouaquer dans un port de fortune, celui dont Merlin nous avait parlé. Je compris que SireNorbertavait achevé le Cavalier à la Défense et ses derniers hommes seul mais je ne le félicitais pas car peu avare de compliment, ou peut-être était-ce simplement de la fierté mal placée. (...)Partie jouée le 22 Août 2009. L'An de Grâce 497, récit d'une année sombre qui vît la perte de grands chevaliers. Lorsque vînt la Fête de Pâques, la Comtesse Ellen, régente du Comté de Salisbury, fît réunir ses vassaux dans son humble demeure, comme le voulait la coutume, afin d'envisager l'avenir du royaume. Mon Seigneur Lige, le Duc de Silchester profita de cette époque de l'année pour me renvoyer auprès de la Dame de Salisbury avec un nouveau message et je craignais que ceci ne devînt aussi ...