500 : En quête du Roi Sauvage - Le Château de la Félicité
Contient : hôte (4)(...) Ce dernier parvînt cependant à terrasser l'animal d'un coup de lance à hauteur du poitrail, et s'attribua naturellement une gloire certes méritée, mais tout de même exagérée. Cela semblait pourtant suffisant pour me voler la vedette auprès des filles de notrehôte. Je lui jetais un regard méprisant, mais préférais taire mes doutes quant à l'utilité de son cheval qu'il avait probablement dû utiliser comme bouclier pour s'éviter un affrontement direct avec sa proie, une sorte de garde du corps animal, quelle brillante stratégie ! (...)
Une journée ne suffit pas à retrouver le vieux chevalier, et nous décidâmes de demander à Sire Félix de nous prêter encore plus d'hommes pour poursuivre les recherches pendant la nuit. Alors que je me rendais compte que les sujets de notrehôteparaissaient extrêmement doués pour se déplacer en forêt, chose qui n'était pas anodine pour de simples paysans et citadins, nous mîmes la main sur Sire Gwefrfwar à l'agonie, prêt à rendre l'âme. (...)
Aucun de ses hommes ne pouvaient nous aider, avait-il précisé, et ce ne fût pas sans lui avoir présenté les blessures de Sire Gwefrfwar comme le résultat d'une ingérence partielle de sa part, mais l'homme avait lui aussi la santé fragile et je n'osai abuser de propos mauvais à son encontre, lui qui s'était montré jusque-là si parfaithôte. Quelques jours après la partie de chasse, Sire Gwefrfwar paraissant en état de voyager, nous partîmes avec un pincement au coeur. (...)
Il voulait savoir à quel point nous pouvions être de bons courtisans à l'apparence soignée et doués d'une élocution irréprochable, capables de retenir l'attention d'unhôteen se présentant... Je n'étais pas très dégourdi en la matière. Je découvris alors que Sire Bélias avait passé des épreuves au cours de la journée, il ne pouvait pas en parler et il attendait de passer une troisième épreuve, mais quand le banquet fût terminé, et que les invités se retirèrent, la Dame Sauvage vînt le trouver pour lui dire qu'il avait échoué à l'ultime épreuve. (...)Parties jouées les 16 et 30 Janvier 2010. Cette année là, comme l'année précédente, nous nous retrouvâmes, mes amis et moi-même, installés avec tout le confort que je pouvais offrir dans mon humble demeure, autour d'un âtre rougeoyant qui dispensait une chaleur douce dans la salle commune froide et dépouillée de tout signe ostentatoire de richesse. Nous nous accommodions d'un repas frugal, en silence, et je ne cessais de regarder les boucliers suspendus aux murs nus de la pièce. Ils représentaient ...