Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : révolutionnaires (3)(...) Aux yeux de l'extrême-gauche donc, la République est une république bourgeoise, et ils sont bien décidés à utiliser les libertés qu'elle leur offre pour la combattre et revendiquer la révolution sociale. En somme, ce sont deux conceptsrévolutionnairesqui s'opposent : celui hérité de 1789 et celui hérité de 1870. L'échiquier politique est donc ternaire. (...)
La participation du socialiste Millerand au gouvernement de Waldeck-Rousseau avait séparé l'extrême-gauche entre ceux, tel Jean Jaurès, qui étaient plus républicains querévolutionnaires, et ceux, tel Jules Guesdes, qui étaient plusrévolutionnairesque républicains. JPG - 39.2 ko De 1906 à 1910, la France est le théâtre d'une grande offensive ouvrière soutenue par la CGT, tandis que les socialistes parlementaires défendent les grévistes sans les conduire. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...