Pleure comme Boabdil : je fais pleurer un joueur
sur Bastion rôliste
Le 2 janvier 1492, Boabdil, dernier roi de Grenade, capitula devant les armées des Rois Catholiques. Sur le chemin de l'exil, au lieu-dit : ' le dernier soupir du maure ', Boabdil se retourna vers la capitale de son royaume perdu et pleura. Sa mère lui lança : ' pleure comme une femme ce que tu n'as pas su défendre comme un homme ! ' Je me suis retrouvé agir comme cette mère terrible. Et j'ai fait pleurer un joueur dans une partie de JdR. Voici comment. Les protagonistes : le MJ et moi, 30 ...Contient : rôles (4)(...) ' Autant pour la tentative de faire participer des joueurs débutants à un scénario trop dur. (le jeu derôlesa au moins un avantage didactique, c'est de faire comprendre la difficulté du métier de négociateur avec des preneurs d'otage. (...)
Eh bien pour commencer j'étais très content de moi. Je discoure souvent sur 'le JdR, école de discipline'. Le jeu derôles, c'est le contraire de pouvoir faire n'importe quoi. Les actions des personnages sont suivies de conséquences, et ici Boabdil avait pu s'en rendre compte. (...)
Bref c'était une faute de jeu, aggravée par le fait que je suis un joueur expérimenté et qu'il était relativement novice. Un joueur expérimenté, responsable de l'image du jeu derôlesdans son coin, a pour charge de rendre ce loisir agréable aux nouveau venus, et pas de s'enfermer dans des comportements néfastes. (...)
M'efforcer de m'observer de l'extérieur, de réfléchir à comment je suis perçu, et surtout A RELATIVISER la portée d'une partie de jeu derôles, même si j'aime rentrer dans la peau de mes personnages. Reality bites. Une séance de JdR n'est pas un intermède hors de la Vie Réelle ; elle en fait partie. (...)