Tenga : les inspirations
sur Tartofrez
Cet article est paru initialement sur Ikosa.net Ce quatrième et dernier article de cette semaine sur Tenga fait la part belle à ses inspirations cinématographiques. A la fois à celles qui ont inspiré une certaine vision du jeu et de son univers, mais aussi à celles qui pourront servir aux futurs meneurs pour imaginer scénarios, situations et personnages. Le choix a été tout sauf facile, mais il s'arrête à une dizaine de films qui se devaient d'être facilement trouvables partout en DVD et ce ...Contient : kobayashi (3)(...) Autre élément intéressant, on y voit clairement comment fonctionnent plusieurs strates de la société au sein de ces sortes de zones de « non-droits » (en fait des lieux où plusieurs types de droits contradictoires se superposent, ne permettant d'appliquer que celui du plus fort) qui deviendront si courantes et si importantes à l'époque de Tenga. Les films contestataires et le crépuscule du samouraï : Harakiri, MasakiKobayashi, 1962. L'histoire : Au début du XVIIième siècle, une fois les troubles de la guerre civile terminés, les temps deviennent très durs pour les ronins (samouraïs sans maître) qui se retrouvent du jour au lendemain condamnés à la misère. (...)
De plus, il s'agit d'une vraie mine pour placer vos joueurs face à des dilemmes ou des symboles forts. Rebellion, MasakiKobayashi, 1967. L'histoire : En 1725, Sasahara Isaburo aspire enfin à trouver un peu de quiétude. Mais son seigneur répudie alors une des concubines, Ichi, qui lui a déjà donné un enfant et force le fils du sabreur à l'épouser, malgré l'avis d'Isaburo. (...)
Il est utile au meneur pour son côté réaliste donc et, entre autres, la façon dont est dépeinte l'auberge et ses habitants, les jeux auxquels ils se livrent mais aussi le clan Shigeaki etc... Son ton plus optimiste est loin du cynisme mordant des films de Gosha ouKobayashi(et donc sans doute partiellement aussi de Tenga), mais il reste à voir. D'autant plus qu'il est vraiment facile désormais de le trouver pour une bouchée de pain. (...)