Les aventures de Mlle La Maupin : Vie d'une véritable
aventurièresur Bastion rôliste
Il est difficile de faire partir à l'aventure un personnage féminin dans un contexte qui, historiquement, ne tolère pas les femmes aventureuses. Il semble qu'il faille sacrifier soit le réalisme historique, soit la jouabilité (perso opprimé). Grâce à cette traduction, vous allez pouvoir vous inspirer d'une histoire vraie pour insérer vos héroïnes dans l'Histoire. Préface : La Maupin, escrimeuse française du XVIIème siècle, aventurière et célébrité de l'opéra, semble un personnage sorti d'un ...Contient : tribunal (5)(...) Elles disparurent pendant trois mois, avant que La Maupin abandonne la jeune novice qui retourna, honteuse, vers sa famille et au couvent. Untribunaldu Parlement d'Aix jugea la Maupin par contumace et la condamna à mourir sur le bûcher pour ses crimes ; crimes qui auraient inclus l'enlèvement de la novice, le vol de cadavre, l'incendie du couvent, et la non-comparution autribunal. A noter que c'était le 'sieur' d'Aubigny qui était condamné, peut-être pour dissimuler ce qui était peut-être vu comme un des aspects les plus délicats de toute l'affaire : la nature homosexuelle de ses relations avec la jeune femme (voir la note de bas de page sur le travestissement(CrossDress) pour une autre explication de ce point) Après sa condamnation par letribunal, la Maupin fuit Marseille pour Paris, un voyage qui allait lui prendre plusieurs mois. Nous la retrouvons à Orléans, avec la guigne. (...)
Leurs adieux furent déchirants ; ils se jurèrent amour éternel et fidélité, et convinrent de se revoir quand ils le pourraient, à Paris ou en Allemagne. La Maupin avait toujours la condamnation dutribunalplanant sur sa tête, et donc ne pouvait pas retourner immédiatement à Paris. Au lieu de cela, elle continua vers le nord à Rouen. (...)
Si elle devait réaliser les prédictions de Maréchal, quelque chose devait être fait à propos de la condamnation à mort. Jusque là elle y avait échappé en gardant profil bas, et à cause de la réticence dutribunalà admettre ou à rendre publique la nature délicate de l'affaire. Elle se rendit déguisée à la résidence campagnarde du Comte d'Armagnac à Marais. (...)