Maraudeur n°3 : Une culotte d'enfer - une aide de jeu
pour Campussur Studio09 au format (55.3 Mo)
Contient : maggie (13)(...) Dans une seconde partie, nous vous donnons toutes les clés pour adapter cette nouvelle dans une partie de jeu de rôle. Enjoy ! Il n'était pas loin de 22h quandMaggiesortit enfin de l'interminable dernier cours de sa journée. La nuit était tombée. « Avant », la jeune femme aimait se promener sous les étoiles sur le campus. (...)
Même si on avait arrêté le meurtrier, une aura d'anxiété, de terreur, flottait encore sur le campus. L'étudiante pressa le pas.Maggiearriva au lieu le plus angoissant de son parcours car elle était maintenant seule. Les rares étudiants qui l'avaient accompagnée depuis la sortie de l'amphi n'empruntaient qu'une portion commune du chemin. (...)
Soit elle suivait son habitude et coupait par le parc buissonneux et arboré, très faiblement éclairé, mais avec l'avantage d'arriver bien plus vite.Maggieprit une grande inspiration, serra les poings et se décida. Elle s'engagea alors à grandes enjambées sur la pelouse moelleuse, suivant le chemin sauvage que des générations d'étudiants avaient creusé malgré l'acharnement des jardiniers à entretenir cette partie du gazon.Maggieen était à penser que la direction aurait mieux fait d'officialiser ce chemin quand un choc violent la projeta au sol. (...)
La jupe légère finit par céder et glissa le long de ses jambes. Les mains s'attaquèrent alors à sa culotte.Maggiehurla dans le gazon, des larmes coulant de ses yeux. Ils n'avaient pas le droit de lui faire subir ça. Elle ne le méritait pas. La culotte fut retirée plus rapidement encore que la jupe,Maggieayant quasiment abandonné la lutte. Elle était secouée de sanglots, dans l'attente de l'inéluctable. Soudain les poids sur son corps disparurent. Il y eut un bruit de course.Maggiese retourna alors violement, hurlant sa terreur et son humiliation. A travers les larmes qui inondaient ses yeux, elle ne put que constater la disparition de ses agresseurs. (...)
Il prit le ton que l'on adopte quand on parle à un enfant pas très futé : - On a fait une séance de spiritisme vaudou il y a trois semaines, sur un petit meuble de ma chambre. Et dans le tiroir, il y avait le cadeau pour l'anniversaire deMaggie: une boîte de dix culottes sexy achetée à la boutique SexyLady. Et c'est à cause de ça qu'on a sauté sur ta copine ? (...)
Tu comprends pas ? Une force maléfique a investi les objets du meuble. Et moi qui ai donné son cadeau àMaggiele lendemain de la mort de Parxton... Il y eut un long silence. Dites, c'est moi qui fume, non ? (...)
Ca existe pas ces conneries. Moi qui pensais que vous vouliez faire une bonne blague à cette cul-serrée deMaggie... Danny pointa du doigt Steevy. Ne plaisante pas avec ça, défonce-man ! Depuis la séance, il se passe des trucs bizarres autour de nous. (...)
- En tout cas, les gars, il y a une chose de sure : vous auriez pu tout aussi simplement demander àMaggiece qu'elle avait fait de cette fichue boîte de culottes. Ca aurait été plus simple. Moins marrant, c'est sûr. (...)
Et où était donc le truc pour les décapsuler ? Tu sais ce qu'ils ont fait ? Ils ont voulu piquer la culotte deMaggie! Arf ! Si tu avais été là, tu te serais pissée dessus, juré ! C'était trop bon. Mais attend, c'est pas le meilleur. (...)
Tu sais qu'ils croient que des forces maléfiques ont envahi des objets ? Rah, les cons ! Et ils y croient dur, en plus. C'est pour ça qu'ils ont chopé la culotte deMaggie. Mais c'était pas la bonne ! T'entend, chaton ? C'était pas la bonne ! En plus, Mark, il en a offert toute une boite ! (...)Une culotte d'enfer est une aide de jeu à deux temps. Dans une première partie, vous trouverez une nouvelle littéraire. Dans une seconde partie, nous vous donnons toutes les clés pour adapter cette nouvelle dans une partie de jeu de rôle. Enjoy ! Il n'était pas loin de 22h quand Maggie sortit enfin de l'interminable dernier cours de sa journée. La nuit était tombée. « Avant », la jeune femme aimait se promener sous les étoiles sur le campus. Mais tout avait été chamboulé par la mort ...