Weight of Years - Chapitre EPSILON : Atlas du Monde
au format (11.4 Mo)Contient : entreprises (9)(...) Les réformes continuent leur bonhomme de chemin mais la résistance s'établit. Dans les villes, les multinationales et lesentreprisessoucieuses de conserver leur capital, multiplient les alliances afin de s'assurer leur protection. (...)
Des milices privées voient le jour, et dans la plupart des grands centres urbains du continent, on voit s'élever des murs de protection autour des intérêts des capitalistes, formant de véritables enclaves. General Mechanics et Behemot Inc en profitent pour racheter lesentreprisesqui veulent bénéficier de leur protection, ce qui leur permet de se fortifier sur le plan international, alors qu'elles sont en difficulté sur le terrain. (...)
Seules quelques poches de résistance maintiennent l'âme indigène en éveil, et perpétuent les alternativesentreprisespar leurs parents. Système politique : Le Chili, la Bolivie et le Paraguay forment la Trinidad Bolivariana, la seule alliance politique et économique encore héritière de la révolution bolivarienne qui continue d'oeuvrer (au moins dans sa rhétorique) à des réformes de répartition des richesses et de solidarité. (...)
Peu d'entre eux ont été abattus, et la plupart restent en fonctionnement. Ces murs s'étendent autour des ambassades des pays occidentaux et des sièges des grandesentreprisesnationales et multinationales, c'est là que se sont construits les havres des ultralibéraux et des chantres de la consommation. (...)
La particularité est que sa prospérité repose toujours sur un tissu très dynamique de petites et moyennesentreprises, principalement familiales. Ce fait unique au monde associé à une politique d'export basée sur des produits de qualité supérieure permet à l'Allemagne de représenter près de 40 % de la richesse de la Paneuropéenne. (...)
Ce groupe repose aussi sur Boris Poumechkov et de Guennadi Tchoublanov, qui contrôle le ministère de la justice, desentreprises, des journalistes vedettes, des publicitaires. Le groupe du Maire de Moscou, Andreï Gusinywsky a des moyens (le budget communal affichant un excédent annuel moyen d'environ 2 milliards de dollars). (...)
Conséquence de cette situation, l'insécurité est la plaie des grandes villes : crime, prostitution, vol. Nombreux sont les habitants de la FSO qui assurent leur subsistance grâce à desentreprisescriminelles. Environ 20 % des jeunes gens collaborent avec des structures criminelles et 7 % d'entre eux sont membres à part entière de groupes criminels. (...)
Ainsi fut institué le fameux "nettoyage de printemps". En 2K51, l'activité est toujours à la mode. Certainesentreprisess'en servent comme outil de management (resserrons les liens dans les équipes et venons tous travailler le samedi) ou comme événement commercial : les clients de l'opérateur téléphonique Slavophone sont invités à venir planter des arbres avec les salariés de la même société, les ouvriers de la société d'armement Davai distribuent de la soupe chaude au plus démunis, ... Près de 2000 personnes travaillent dans l'usine de Khokhloma à la fabrication d'objets traditionnels russes, de la cuillère en bois jusqu'à la célèbre matrioshka, en passant par des vases, des tasses ou des assiettes, non loin de Nijni-Novgorod, à 400 kilomètres environ à l'est de Moscou. (...)
Mais les tenants du développement technologique ont cédé depuis longtemps au dernier cri de la technologie signe d'une valeur sociale forte, mais en même temps une quasi-exigence des zaibatsu (entreprises) forçant leurs salariés à avoir une productivité accrue. Mais, là également, il existe une dualité entre d'un coté les plus pauvres qui doivent avoir recours à de la léganthropie de seconde main pour avoir ainsi une chance de garder leur job, et d'un autre côté les otakus à la mode qui se tournent vers le dernier cri. (...)Chapitre Epsilon. Zêta : L'Afrique. L'homme est la gangrène de ce monde. Lentement, méticuleusement, il le dévore de l'intérieur, happe ses ressources et se goinfre de sa vie. Parfois, écoeurée par cette orgie d'égoïsme et de cruauté, ou simplement trop lâche pour se salir les mains, l'humanité déploie des trésors d'imbécillité pour parvenir à ses fins, à l'aide d'outils à la démesure de ses ambitions suicidaires, de sa mégalomanie aveugle. Sur la gigantesque plaie purulente qu'est devenue ...