Les mille Dangers de la Route
sur Vox Ludi au format (25.7 Mo)
Contient : technique (8)(...) L'occasion fait le larron : Lorsque les voyageurs croisent un groupe de mercenaires patibulaires, de paysans sans-le-sou ou de vagabonds, si l'un d'eux à le malheur d'en regarder un de travers, si une demoiselle révèle un peu trop ses attraits, ou ses richesses... et si un problèmetechnique(enlisement, roue qui casse, etc.) révèle en plus une faiblesse défensive du convoi, alors la rencontre peut vite tourner à l'affrontement et au pillage. (...)
Et pourtant il faut bien que quelqu'un se charge de dégager le passage... Je vous assure qu'avec un peu d'intimidation - une douzaine d'hommes en armes par exemple, et l'assurance que personne ne sera blessé, ça peut marcher. Les rares brigands qui tiennent à se conserver une moralité usent souvent de cettetechnique, car bien que plus risquée, elle leur permet de limiter au maximum l'usage de la violence. (...)
Bon ensuite, l'autre facteur qui joue en faveur du leurre est la connaissance de l'ennemi. En effet cettetechniqueest très utile face à des voyageurs peu aguerris ou connus pour leur faiblesse. Un marchand qui prise les donzelles sera réticent à se priver d'une charmante rencontre sur la route, et un homme pieu n'ira jamais profaner le corps d'un prêtre consacré à Sigmar. (...)
Cela peut être pratique, surtout quand celui qui vient aux nouvelles est le seul à savoir conduire un attelage ou manier du tromblon. Vous l'aurez sans doute compris, petits hommes, le leurre est unetechniqueque seuls les brigands les plus téméraires - ou les plus idiots parfois - sont prêts à mettre en oeuvre. (...)
C'est une approche que priseraient assurément des nains, s'il en était pour mettre leur savoir-faire au service du crime, ce qui encore une fois est extrêmement rare, je le répète, et généralement justifié par des raisons que la justice humaine ne peut comprendre. Les brigands qui cherchent à utiliser cettetechniquesont confrontés à deux défis. La première difficulté est bien évidemment l'effort d'investissement nécessaire à l'élaboration d'un tel ouvrage. (...)
La chute crée en effet un choc suffisant pour tuer ou assommer une partie des passagers, et les guetteurs sont là pour se charger du reste. Notez bien que cettetechniquepeut très bien marcher pour des bandes de faible effectif, voire pour un individu seul, s'il est assez solide pour creuser une fosse. (...)
Il n'est pas rare d'ailleurs qu'ils patientent quelques minutes avant de fondre sur leurs proies affaiblies et choquées. Cettetechniquede piège naturel est peut-être la meilleure façon de camoufler une manoeuvre d'encerclement en terrain peu couvert. Par contre, comme certains pièges dont j'ai parlé tout à l'heure, cettetechniquepeut s'avérer mortelle pour au moins une partie des cibles ; elle est donc à proscrire lorsque le but des brigands est de faire des prisonniers ou de récupérer un otage. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...