Traité d'Arcanes Nécromantiques
sur Vox Ludi au format (41.7 Mo)
Contient : faim (12)(...) Allez comprendre la nature humaine et jusqu'où la nécessité peut pousser les indigents ? Et quelle pire nécessité que lafaim, la véritableFaim, celle qui vous tue lentement en vous ôtant progressivement vos forces, vos proches et votre moindre étincelle d'espoir ? J'en ai connu de beaux discoureurs jurant que la foi en Sigmar et en l'Empereur suffisait à nourrir son homme. (...)
J'ai ainsi été en mesure, pendant un bref instant, de ressentir personnellement l'abominable frustration et le désespoir, mêlés à unefaiminextinguible, de cette pathétique créature. Je l'ai nommée Heidric. Ce n'est pas son nom, mais c'est le seul que j'ai pu trouver gravé dans sa mémoire, celui qu'elle murmurait en sanglotant lorsqu'elle dévora sa première bouchée de viande humaine. (...)
Quand il reprit connaissance, la pièce était sombre ; les bougies s'étaient éteintes, et les cris de son frère avaient cessé. Il avait horriblementfaim, mais le cellier ne contenait plus qu'un tonnelet de bière. Les enfants du barman s'étaient endormis et gémissaient dans leur sommeil. (...)
Il se souvenait aussi avoir entendu les hommes rire au dehors, par-delà le crépitement des flammes. Sa soif eut vite raison de la moitié du tonnelet. Il buvait pour oublier comme on dit, safaim, mais aussi le reste. Mais la bière éventée avait un drôle de goût. Il se souvint que son frère l'avait mise de côté, la jugeant impropre à la consommation. (...)
Il aurait dû rester au Moot. S'il avait su... Au bout d'une semaine, un des enfants était mort. La fièvre, tout autant que lafaim, l'avaient emporté. Fletcher était saoul. Cette bière... elle avait un goût si âpre et pourtant si attirant... Il sentit sa peau se dessécher un peu, et mit ça sur le compte de lafaim. Cettefaimétait terrible, débilitante. Mais finalement il mangea. Le cadavre de l'enfant lui redonna des forces. Il mangea d'abord doucement, puis prit un grand plaisir à festoyer sur un rejeton de la race humaine. (...)
Talents : Armes naturelles, Camouflage rural, Effrayant, Résistance au Chaos, Résistance aux maladies, Sans peur, Vision Nocturne, Règles spéciales : attaques empoisonnées des Goules. Folie : Bête intérieure. Les Goules sont accaparées par leurfaim, mais conservent des souvenirs indistincts de leur vie antérieure (pour celles qui en ont une). (...)
Cependant, les Goules ressentent intuitivement quand un personnage maîtrise la magie nécromantique. Dans leur esprit torturé, le concept de Nécromancie est étroitement lié à l'assouvissement de leurfaim, ce qui les dispose généralement à s'associer aux Nécromants lorsqu'elles en rencontrent un. Les conditions de cette association ne doivent pas être prises à la légères par les Nécromants désirant bénéficier du service de Goules. (...)
Le premier trouble qu'elles contractent est invariablement la Bête intérieure, qui est la cause de leurfaiminsatiable. Plan d'avancement des Goules : ...Avancement des Goules. Ce plan d'avancement compte comme une carrière de base acquise sans dépense de points d'expérience par quiconque devenant une Goule (les Compétences et Talents sont néanmoins à acquérir par l'expérience). (...)
Transformation en Liche « Ce matin, je suis mort » : Ce sont les premiers mots qui vinrent à mes lèvres lorsque je contemplai le reflet de ma face livide dans le petit miroir posé sur l'étagère de mon laboratoire. Bien sûr j'avais noté d'autres étrangetés ce matin-là. Je n'avais plusfaimet mes vieux os ne me faisaient plus souffrir, et même si par habitude je continuais à respirer, je m'étais surpris, plongé dans mes lectures, à oublier de le faire. (...)Extrait de la Thèse de Doctorat ès Magocopoeia Imperialis pour obtenir le grade de Magister du Collège de Jade d'Altdorf Nécromant - Disciplines : Nécromancie, Thanatologie et Spiritisme et Journal de Nymdred von Boemhardt. I. Propos introductif et note de l'auteur : Les gens sensés ne questionnent pas la mort, les gens de bonne foi placent leur confiance dans les dieux afin d'être guidés dans l'autre monde. Il n'est pire blasphème aux yeux des moutons bien pensants - ou peu pensants si ...