L'angoisse de la feuille blanche
Contient : événement (4)(...) Le scénariste est un rat de bibliothèque, un lecteur invétéré, un cinévore insatiable, un voyageur intrépide, un curieux impénitent et, par-dessus tout, un inlassable rêveur. Notez tout dans un coin de votre tête : une histoire qui vous a passionné, unévénementhistorique intéressant, un paysage pittoresque, une ambiance, un visage, un personnage atypique, une scène de rue, etc. (...)
Placez dans chaque scène - c'est-à-dire dans chaque lieu, dans chaque discussion avec des PNJ, dans chaqueévénementauquel ils assisteront - au moins un élément qui les mènera à la scène suivante, tout en tenant compte du rythme. (...)
Je vous conseille même de vous en désintéresser dans un premier temps : soyez rapide lors de l'élaboration du plan de votre scénario, puis reprenez-le, une fois, deux fois, trois fois si nécessaire, en détaillant à chaque fois davantage chaque scène, chaque personnage, chaque lieu, chaqueévénement. Personnellement, je ne me contente jamais de la première mouture d'un scénario qui est le plus souvent beaucoup trop schématique ; je réécris parfois trois ou quatre fois le plan avant de m'en satisfaire. (...)
Si quelque chose d'important, de passionnant doit se produire, il faut cultiver l'art de la temporisation. » Les rebondissements : Un rebondissement est unévénementnouveau et imprévu qui relance l'action. On peut fort bien s'en passer dans un scénario. Mais il risquerait alors de se transformer en simple enquête, en vaste jeu de piste. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...