L'angoisse de la feuille blanche
Contient : vivre (3)(...) Entendons-nous bien sur ce que nous appelons une intrigue dans un scénario de jeu de rôle : il ne s'agit pas de ce que les joueurs vontvivre. Il s'agit de la trame : tout ce qui intéresse le scénario (événements, acteurs, relations, etc. (...)
Or vos joueurs, aussi brillants puissent-ils être, ne sont pas des Sherlock Holmes. Le but est de leur fairevivreune histoire extraordinaire qui leur laissera d'impérissables souvenirs, et non de les noyer sous d'inextricables énigmes. (...)
J'ai également cru comprendre que Jean-Philippe n'a rien contre se mettre régulièrement un nouveau scénario de Maléfices sous la dent ! Enfin, si vous rédigez et faites partager vos oeuvres, vous aurez peut-être le plaisir devivreune expérience particulièrement intéressante. Il y a quelques années, j'avais eu l'honneur de fournir le scénario inédit de Maléfices pour les rencontres des clubs Pythagore à Provins. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...