Être ou ne pas être Fantastique ?
Contient : penser (2)(...) Quelques jours après leur arrivée, les trois hommes découvrent un nouveau cadavre, portant deux blessures à la base du cou et entièrement vidé de son sang. Ceci leur fait immédiatementpenseraux Broucolaques, nom grec donné aux vampires. Le fait que les morts résidaient tous dans le même secteur du village, à côté du cimetière, renforce leur conviction. (...)
Pouvait-on croire le sacristain, qui, emporté par la supersitition, affirmait que c'était l'empreinte même du diable qui marquait l'autel chaque matin ? Ou fallait-il avec le curé,penserqu'il ne s'agissait là que de vandales, acharnés à braver l'autorité de l'église ? Le vieux Bérenger avait, lui, son idée. (...)Sacrée question que se pose Hervé Fontanières, un des « grands anciens », à propos de Maléfices. Mais, au même titre que la fin ne justifie pas toujours les moyens, l'odeur de souffre qui émane de ce jeu peut très bien ne pas provenir des entrailles de l'Enfer. Jean Ray (pour ne citer que lui) l'avait d'ailleurs très bien compris : le Fantastique est un état d'esprit et ne doit jamais être un procédé... Être ou ne pas être Fantastique ? Maléfices. Pour les fidèles amateurs de ce jeu de rôle, ...