Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : attitudes (2)(...) ) sont alors introduits, un peu comme des citations en littérature, dans les compositions traditionnelles. Les personnages sont figurés dans desattitudessouvent plus compliquées, leurs mouvements sont plus libres, parfois violents. D'amples draperies soulignent le volume plastique du corps, l'expression des visages se diversifie. (...)
Deux grands courants artistiques dominent: au style dit macédonien, qui privilégie les figures volumineuses, la vivacité des gestes et l'élargissement de l'espace (Saint-Clément d'Ohrid, Saints-Apôtres de Thessalonique), s'oppose un courant plus réservé, plus académique, s'intéressant moins au volume ou à la liberté desattitudesqu'à la noblesse et à l'élégance de personnages élancés évoluant entre des constructions imaginaires (mosaïques de Kariye Camii). (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...