Constantinople
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Contient : cadre (2)(...) On peut même dire que Constantinople, comme l'ancienne Rome, mais d'une autre manière, a créé l'empire dont elle devait devenir la capitale: en déplaçant vers l'est le centre de gravité du vieux monde romain, Constantin assurait à l'Orient grec une cohésion qu'il n'avait jamais connue, mais en même temps rendait inévitable à plus ou moins long terme l'abandon de la pars occidentalis . Une monarchie de tradition romaine dans uncadregrec, tel sera bien l'Empire byzantin. La «ville de Constantin» et sa fondation Peu de souverains ont fait l'objet de discussions aussi passionnées que Constantin. (...)
Dans les églises byzantines, mosaïques et peintures ont une signification particulière: loin d'être purement décoratives, ou même seulement didactiques (la « Bible des illettrés »), elles doivent exprimer la splendeur du royaume de Dieu, rendre présent et accessible le monde transcendant de l'Intelligible et fournir uncadreapproprié à la liturgie. L'époque protobyzantine : La mosaïque, par la somptuosité des coloris, la simplification du dessin et, surtout, le rôle joué par la lumière, convenait parfaitement à l'expression du surnaturel, et les artistes des Ve et VIe siècles en perfectionnèrent la technique pour en exploiter toutes les possibilités. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...