Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : coffret (4)(...) L'argent doré, associé aux émaux, aux perles et aux gemmes, est utilisé pour les montures de calices en sardoine, les plats de reliure, les reliquaires de la Vraie Croix et les icônes, comme le montrent les pièces du trésor de Saint-Marc et de la Bibliothèque marcienne, à Venise. D'Antioche provient peut-être le curieux artophorion (coffretpour pain eucharistique) d'Aix-la-Chapelle, en forme d'église à coupole, en argent partiellement doré et niellé (début du XIe s.). Dans le trésor de Saint-Marc de Venise se trouve également un «coffret» en forme d'église (brûle-parfums ou lampe, au décor profane, qui fut transformé plus tard en reliquaire du Saint Sang (Italie méridionale ou Venise, fin XIIe s. (...)
Mais on possède aussi des coffrets décorés de thèmes profanes, inspirés par la mythologie ou la littérature antique, dont le plus bel exemple est lecoffret« à rosettes » de Veroli, conservé au Victoria and Albert Museum de Londres, qui était vraisemblablement uncoffretde mariage, issu du milieu de la cour impériale ou de la haute aristocratie. La classification des ivoires médiobyzantins, jadis proposée par K. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...