Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : corpus (3)(...) Deux églises lyciennes, Saint-Nicolas de Myra (VIIIe s.) et Dere Agzi (seconde moitié du IXe s.), complètent ce maigrecorpus. Vers la même époque commence à Constantinople un nouvel essor de l'architecture religieuse, lié à celui des couvents dans lesquels l'aristocratie, à commencer par les familles régnantes, place ses capitaux et auxquels elle demande de prier pour ses disparus. (...)
Nouvelles découvertes et travaux récents ne cessent d'en faire progresser l'étude, et pourtant, si lecorpusdes oeuvres s'accroît, si la chronologie souvent s'affine, maints problèmes demeurent, qui touchent à la datation des pièces, à la localisation des centres de production et à l'origine des artistes. (...)
De même, des progrès sensibles ont été faits dans les méthodes d'étude des manuscrits (Weitzmann). Lescorpusréalisés (Athos, Athènes, Oxford) rendent ces oeuvres beaucoup plus accessibles. En sculpture, quêtes régionales et études des carrières renouvellent considérablement notre connaissance de la production courante. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...