Constantinople
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Contient : éclipse (2)(...) Malgré des efforts sincères de part et d'autre, l'union ne se fera pas et le secours promis n'arrivera jamais jusqu'à Constantinople. Du côté de l'Occident, les raisons principales de cet échec sont dans l'éclipseque subit, aux XIVe-XVe siècles, l'autorité pontificale et, avec elle, le sentiment de l'unité chrétienne, dans la désunion des Etats européens, surtout dans l'égoïsme féroce et aveugle des républiques maritimes d'Italie. (...)
L'âge d'or (1025-1204) : Au point de vue de la culture, le « siècle des Comnènes » commence en fait avec le déclin de la dynastie macédonienne, après la mort de Basile II (1025); durant le long règne du plus grand souverain byzantin, sorte de moine-soldat peu ami des lettres, Byzance subit uneéclipseintellectuelle. Après lui, la noblesse civile accède au pouvoir, et avec elle grandit l'influence de la bourgeoisie lettrée, dont Michel Psellos est le principal représentant. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...