Constantinople
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Contient : empêcher (2)(...) Conséquences de la perte de Ravenne : Le fils de Léon III, Constantin V, profita du déclin des Omeyyades, que les Abbassides devaient détrôner en 750, pour prendre l'offensive en Arménie, en Mésopotamie et en Syrie, tout en réussissant à tenir en respect les Bulgares. Mais, ainsi engagé en Orient, il ne putempêcherl'exarchat de Ravenne de tomber aux mains des Lombards. La perte de ce petit territoire lointain eut une très grave conséquence: le pape, ne pouvant plus compter sur la protection des armes byzantines, se tourna vers les Francs et cessa dès lors de se considérer comme le sujet de l'empereur grec. (...)
Toute l'habileté diplomatique de Nicolas, qui alla jusqu'à concéder à Syméon le titre d'empereur des Bulgares et à le couronner, ne putempêcherle conquérant bulgare d'étendre sa domination sur tous les Balkans. La situation changea lorsque Romain Lécapène, drongaire de la flotte, se fut imposé comme coempereur en 920. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...