Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : humanité (2)(...) Si la capitale fut de nouveau vaincue, en la personne de Nestorius, par Cyrille d'Alexandrie au concile d'Ephèse (431), elle eut sa revanche au concile de Chalcédoine (451) où, grâce à l'appui de Rome, fut obtenue la condamnation du monophysisme. Cette doctrine, qui niait que l'humanitédu Christ fût une nature complète comme l'était sa divinité, était incontestablement une hérésie; elle n'en fit pas moins beaucoup d'adeptes en Syrie et en Palestine et contribua grandement à détacher ces provinces de l'Empire. (...)
D'autre part, les chronographes, plus moralistes qu'historiens, s'adressent à un public populaire qu'ils prétendent édifier en retraçant - sans aucune critique, bien entendu - l'histoire de l'humanitédepuis Adam, et en s'attachant surtout aux événements frappants: pestes, éclipses, séismes, naissances de monstres, etc. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...