Constantinople
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Contient : indépendants (2)(...) Dans le même temps, le nouveau maître de Naples, le Normand Robert Guiscard, achevait la conquête de l'Italie byzantine, et les Croates de Dalmatie se rendaientindépendants. A l'intérieur, la situation n'était pas plus brillante, du fait d'une terrible hausse des prix, aggravée par l'expérience étatiste du logothète Niképhorizès. (...)
Ses parties les plus éloignées de Constantinople, à l'est la région de Trébizonde, à l'ouest l'Epire, restèrent grecques et se constituèrent en royaumesindépendants. Surtout, l'Asie Mineure dut à l'énergie de Théodore Lascaris, gendre d'Alexis III, qui semble avoir été élu empereur par le clergé quelques heures avant la prise de Constantinople, d'échapper à la conquête pour sa plus grande partie et de former le noyau à partir duquel sera reconstitué l'Empire, en moins de soixante ans, avec une habileté digne des plus grands souverains de Byzance. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...