Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : mariage (3)(...) Le peuple soulevé mit à sa tête la vieille Théodora, que sa soeur Zoé avait jadis fait enfermer dans un couvent, et avec qui elle dut partager le trône. En 1042, le troisièmemariagede Zoé porta au pouvoir un sénateur d'un caractère aimable, généreux et humain, mais sans autorité: Constantin Monomaque. (...)
Dans le domaine plus proprement littéraire, la poésie d'inspiration et de forme populaire gagne du terrain, par exemple avec Nicolas Irénikos, auteur d'un Epithalame sur lemariagede Jean III, et avec les premiers romans de chevalerie, dont l'apparition coïncide avec l'occupation franque. (...)
Mais on possède aussi des coffrets décorés de thèmes profanes, inspirés par la mythologie ou la littérature antique, dont le plus bel exemple est le coffret « à rosettes » de Veroli, conservé au Victoria and Albert Museum de Londres, qui était vraisemblablement un coffret demariage, issu du milieu de la cour impériale ou de la haute aristocratie. La classification des ivoires médiobyzantins, jadis proposée par K. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...